LA REVUE DE PRESSE : LA PRESSE REND HONNEUR À MOHAMED MBOUGAR SARR
04 - Novembre - 2021
‘’Le sacre d’un crack’’, ‘’Mbougar, le formidable’’, ‘’Le fabuleux destin de Mohamed Mbougar Sarr’’, ‘’Mbougar à jamais le premier’’, ‘’Mbougar au firmament’’, etc. Les quotidiens rendent honneur au romancier sénégalais, auquel a été attribué le Goncourt, le plus prestigieux prix de la littéraire d’expression française.
Réunis mercredi à Paris, les membres du jury du Goncourt ont voté en majorité pour l’écrivain âgé de 31 ans, premier écrivain d’Afrique subsaharienne à remporter cette distinction, depuis sa création en 1903, pour son roman ‘’La plus secrète mémoire des hommes’’ (462 pages), publié par les éditeurs Philippe Rey (France) et Jimsaan (Sénégal).
‘’Mohamed Mbougar Sarr, la sensation littéraire de l’année’’, titre Le Soleil.
C’est un roman ‘’foisonnant et passionnant (…), d’une inventivité narrative sans cesse renouvelée’’, qui a valu à Sarr cette prestigieuse distinction, selon le même journal.
‘’La plus secrète mémoire’’ est ‘’un dosage réussi entre créativité artistique et réflexion sur la littérature’’, ajoute Le Soleil.
‘’Une consécration pour un auteur noir, qui survient cent ans après celle de (…) René Maran, qui fut le premier noir à obtenir le prix Goncourt pour son roman ‘Batouala’’’, souligne L’As.
‘’Le Sénégal des lettres est à l’honneur !’’ s’exclame L’info. Il fait ensuite, de l’ouvrage récompensé, ce commentaire : ‘’Une leçon de vie. Des mots qui sonnent comme une négation du défaitisme, de la paresse. Un refus de la fatalité.’’
Dans Sud Quotidien, le poète sénégalais Amadou Lamine Sall, lauréat des grands prix de l’Académie française, rend hommage au romancier qui a ‘’rehaussé et [son] pays et les écrivains de [son] pays’’, en plus d’avoir ‘’gagné non pour tous, mais pour les meilleurs, ceux qui travaillent et se respectent en prenant le temps de bien travailler’’.
‘’Il est bon de parler et de chanter Mohamed Mbougar Sarr, mais le plus important est d’aller le lire et de garder ainsi en mémoire, comme une récitation d’école, ce qu’il a dit et conté. L’œuvre parle plus que l’écrivain’’, recommande Sall à ses compatriotes.
‘’Le jeune homme, fils d’un médecin, originaire de Diourbel, offre pour la première fois à l’Afrique subsaharienne cette distinction, qui est la plus ancienne et la plus prestigieuse de l’univers littéraire français’’, tient à souligner EnQuête.
‘’Le récit de Sarr est bâti sur une construction narrative qui enchevêtre une succession de récits et dans des formats divers (…)
La marque du grand écrivain, style ambitieux en termes de construction, émotivité à fleur de peau, mais rigueur aussi dans la fidélité aux exigences littéraires’’, analyse le même journal.
La marque du grand écrivain, style ambitieux en termes de construction, émotivité à fleur de peau, mais rigueur aussi dans la fidélité aux exigences littéraires’’, analyse le même journal.
EnQuête estime que ‘’ce livre fait aussi incontournablement honneur à l’école sénégalaise, dont Mohamed Mbougar Sarr est le produit, et constitue en soi un hommage aux lettres et à l’édition sénégalaises’’.
WalfQuotidien se met d’accord avec EnQuête : ‘’La consécration du jeune romancier sénégalais est le symbole de la bonne qualité du système éducatif sénégalais.’’
Il rappelle que le lauréat, avant de faire ses études supérieures en France, a reçu le prix du meilleur élève des classes de terminale, au Concours général sénégalais, en 2009.
‘’Je le savais capable d’un tel exploit’’, rapporte L’Observateur, citant le père de Mohamed Mbougar Sarr.
Dans le même journal, Alioune Badara Bèye, président de l’Association des écrivains sénégalais et de la Fédération internationale des écrivains de langue française, estime que le talent littéraire de Sarr n’a rien d’exceptionnel au Sénégal. ‘’Les écrivains talentueux, au Sénégal, il y en a plusieurs, chez les jeunes comme chez les plus âgés’’, a-t-il commenté.
‘’C’est la consécration d’une carrière encore jeune’’, commente Le Quotidien, rappelant que le romancier a remporté d’autres distinctions : le prix Stephen-Hessel pour sa nouvelle ‘’La Cale’’ en 2014, le prix Ahmadou-Kourouma en 2015 pour le roman ‘’Terre ceinte’’, le grand prix du roman métis et le prix littéraire du Monde pour ‘’Silence du chœur’’, en 2018, et le prix Transfuge, cette année, pour ‘’La plus secrète mémoire des hommes’’.
Autres actualités
10 - Octobre - 2024
Diomaye engage son gouvernement pour trouver une solution aux problèmes des documents administratifs de base pour les sénégalais de l’extérieur et politique de solidarité nationale et de protection sociale
La question du renouvellement des passeports, des cartes nationales d’identité et autres documents administratifs de base que rencontrent nos compatriotes vivant à...
09 - Octobre - 2024
Retour des déplacés de Casamance : Le gouvernement annonce un budget d’accompagnement de plus de 53 milliards de francs CFA
Le premier ministre Ousmane Sonko a tenu ce mardi la réunion interministérielle pour le retour des déplacés de la Casamance, informe Dakaractu. La situation des...
08 - Octobre - 2024
Maroc : Après sa libération, Aïcha revient sur son « altercation » avec le couple Macky- Marème Faye
Une altercation entre le couple présidentiel sortant et une compatriote sénégalaise à l’ aéroport du Maroc, dans la nuit du samedi au dimanche a atterri en...
08 - Octobre - 2024
Appel demande au ministre de la de surseoir à la création de la Commission d'examen et de validation de la déclaration des entreprises de presse
L’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) a pris connaissance du nouvel arrêté du ministre de la Communication portant création de...
07 - Octobre - 2024
Reddition des Comptes : Les Prête-Noms de l'ancien régime dans le viseur de la justice
Les enquêtes ouvertes dans le cadre de la reddition des comptes initiée par les nouvelles autorités ne se limitent pas aux dignitaires de l'ancien régime. Les personnes...