LDC: PARIS RÉALISE LE COUP PARFAIT À MANCHESTER
Gros coup pour le PSG. Très gros coup. Enorme coup ! Après la victoire de Leipzig sur le terrain d’Istanbul Basaksehir (3-4) plus tôt dans la soirée, les joueurs de Thomas Tuchel étaient fixés : ils devaient l’emporter mercredi, à Old Trafford pour rester maîtres de leur destinée en Ligue des champions. Et ils l’ont fait ! Certes, le bateau parisien a parfois tangué dans cette rencontre, mais les 8es de finale sont désormais à portée de main. D’autant que Paris a repris l’avantage dans la confrontation directe en l’emportant 3-1. Le coup parfait. «Celle-là, elle fait du bien, savoure Marquinhos, sur RMC. On est très heureux. Je suis aussi content de la performance de l’équipe, on a joué avec courage et personnalité.»
Mardi prochain, un nul suffira contre les champions de Turquie, au Parc des Princes. Les Rennais ne peuvent pas en dire autant, eux qui sont éliminés de toutes les compétitions européennes après leur défaite (1-0) à Krasnodar. Ils termineront derniers de leur poule, quel soit leur résultat contre Séville.
Ça commençait bien pour le PSG, très bien. Entame de match quasi parfaite, récompensée par ce but de Neymar (0-1, 6e), avec des Parisiens très haut sur le terrain et plusieurs situations chaudes (10e, 14e, 17e). Sauf que ça ne durait pas. Et Manchester connaissait un gros temps fort, récompensé par un but contre son camp de Danilo, le Portugais contrant une frappe de Rashford (1-1, 32e). Paris retrouvait du mordant et finissait mieux la mi-temps, mais Fernandes était tout proche de trouver Cavani, seul au deuxième poteau (1-1 MT). Au retour des vestiaires, MU avait les rênes. En fait, c’est un miracle si le PSG n’encaissait pas le second but, avec Martial tout seul face à Navas (49e) et ce lob soyeux de Cavani sur la barre (57e).
Le PSG plie mais ne rompt pas
Paris dans le dur, Paris au bord du gouffre, mais Paris… devant au score, grâce à Marquinhos (1-2, 69e) de près, sur une action confuse. Lequel Marquinhos avait été ouvert à l’arcade (60e) sur un contact non sanctionné. Juste avant ce but du capitaine parisien, Bakker était à deux doigts de faire la différence sur un décalage de Neymar (67e). Littéralement deux doigts, ceux de De Gea. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, Fred écopait d’un deuxième jaune (70e) pour l’ensemble de son œuvre. Il aurait déjà pu (dû ?) être expulsé en première période (23e)...
Dès lors, les débats se rééquilibraient nettement. Manchester poussait à la fin (80e, 83e), mais Paris concrétisait, avec Neymar idéalement servi par Rafinha (1-3, 90+1). «On est très fier, jubile le président Nasser Al-Khelaïfi, au micro de RMC. On a vu le vrai PSG. On a montré qu’on est toujours là, présent dans les grands moments. On va continuer, parce qu’on n’est pas encore qualifié.» Il faudra en effet terminer le travail mardi prochain, contre Istanbul.