Le collectif des victimes de Macky Sall saisit le roi Mohammed VI

09 - Août - 2024

Dans une lettre rendue publique, adressée au roi Mohammed VI, le collectif des victimes de Macky Sall a énuméré les griefs portés contre l’ancien président Macky Sall, qui le poussent à demander le soutien du roi.

« Notre démarche repose sur le respect des lois, notamment celles relatives aux crimes contre l’humanité prohibés par le Statut de Rome de 1998, ainsi que la Convention des Nations Unies contre la Torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants du 10 décembre 1984. Or, force est de constater que le régime de Macky Sall a également violé la Convention de Palerme du 15 novembre 2003 relative à la criminalité transnationale organisée, en emprisonnant des citoyens sénégalais venus de l’étranger, et en poussant d’autres à l’émigration clandestine pour faire la persécution », a fait savoir Boubacar Sèye par ailleurs président de l’ONG Horizons Sans Frontières.

Selon lui, en quittant le pouvoir, Macky Sall a laissé derrière lui un pays « endeuillé par une gouvernance marquée par le sang et les larmes de centaines de victimes », soulignant qu’il s’agissait de la pire période « qu’ait connue notre nation ».

« Plus de 80 morts ont été recensés lors des manifestations politiques, des disparus, des citoyens désespérés forcés à l’exil ou ayant péri en Méditerranée. Des détentions arbitraires ont eu lieu, laissant de nombreuses personnes dans des conditions difficiles, assoiffées de justice et en quête de vérité », peut-on lire dans document parvenu à Walfnet.

« Conscient d’avoir causé d’immenses souffrances à des centaines, voire des milliers de familles, Macky Sall a fait adopter, à quelques jours de son départ, une loi d’amnistie pour ces crimes, rapidement validée par sa majorité parlementaire. C’est ainsi, à la fin de son mandat, le 2 avril 2024, il a quitté précipitamment le Sénégal pour se rendre en Arabie Saoudite, avant de s’installer au Maroc, son nouveau lieu de résidence », précise-t-il dans la lettre « avec l’espoir de voir la justice équitable, rendue ».Dans une lettre rendue publique, adressée au roi Mohammed VI, le collectif des victimes de Macky Sall a énuméré les griefs portés contre l’ancien président Macky Sall, qui le poussent à demander le soutien du roi.

« Notre démarche repose sur le respect des lois, notamment celles relatives aux crimes contre l’humanité prohibés par le Statut de Rome de 1998, ainsi que la Convention des Nations Unies contre la Torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants du 10 décembre 1984. Or, force est de constater que le régime de Macky Sall a également violé la Convention de Palerme du 15 novembre 2003 relative à la criminalité transnationale organisée, en emprisonnant des citoyens sénégalais venus de l’étranger, et en poussant d’autres à l’émigration clandestine pour faire la persécution », a fait savoir Boubacar Sèye par ailleurs président de l’ONG Horizons Sans Frontières.

Selon lui, en quittant le pouvoir, Macky Sall a laissé derrière lui un pays « endeuillé par une gouvernance marquée par le sang et les larmes de centaines de victimes », soulignant qu’il s’agissait de la pire période « qu’ait connue notre nation ».

« Plus de 80 morts ont été recensés lors des manifestations politiques, des disparus, des citoyens désespérés forcés à l’exil ou ayant péri en Méditerranée. Des détentions arbitraires ont eu lieu, laissant de nombreuses personnes dans des conditions difficiles, assoiffées de justice et en quête de vérité », peut-on lire dans un communiqué.

« Conscient d’avoir causé d’immenses souffrances à des centaines, voire des milliers de familles, Macky Sall a fait adopter, à quelques jours de son départ, une loi d’amnistie pour ces crimes, rapidement validée par sa majorité parlementaire. C’est ainsi, à la fin de son mandat, le 2 avril 2024, il a quitté précipitamment le Sénégal pour se rendre en Arabie Saoudite, avant de s’installer au Maroc, son nouveau lieu de résidence », précise-t-il dans la lettre « avec l’espoir de voir la justice équitable, rendue ».

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

18 - Décembre - 2023

Guinée : Une puissante explosion dans un dépôt d’hydrocarbures

Une explosion s'est produite lundi dans un dépôt de carburants à Conakry, faisant des blessés, selon une source médicale et des habitants. "Les blessés...

18 - Décembre - 2023

Explosion en Guinée: Le bilan provisoire fait état de 11 morts

Comme annoncé ce matin, un incendie d’origine inconnue s’est produit dans la nuit d’hier à aujourd’hui, lundi 18 décembre 2023, au principal...

18 - Décembre - 2023

Journée internationale des migrants : le phénomène migratoire des origines à nos jours, quelles réponses structurelles face à l’ampleur et aux dérives actuelles ? (par Abdou Sané)

Le 18 décembre est La Journée internationale des migrants. Elle a été proclamée par l'Assemblée générale des nations -unies le 4...

17 - Décembre - 2023

"EN ARRIVANT, J'ETAIS UN ZOMBIE" : DERRIERE LE PROJET DE LOI IMMIGRATION, L'ATTENTE ET LE STRESS DE DEMANDEURS D'ASILE "AUX PARCOURS SOUVENT TRAUMATIQUES"

Le texte, débattu en commission mixte paritaire lundi, vise notamment à accélérer les procédures de demande d'asile et à faciliter les expulsions des...

17 - Décembre - 2023

FRANCE : "MA FILLE N'EST PAS UNE TERRORISTE", LES PROCHES DE COLINE FAY, EMPRISONNEE AU SENEGAL, EXIGENT SA LIBERATION

Coline Fay, jeune kinésithérapeute de 26 ans, est emprisonnée au Sénégal depuis un mois. La Grenobloise a été interpellée à Dakar...