LE DEPUTE-MAIRE DE BAMBILOR FAIT PERDRE DES KITS DE L’AIDE D’URGENCE ALIMENTAIRE A UNE FRANGE IMPORTANTE DE LA POPULATION.
Entre le député-maire de Bambilor et l’édile local de Jaxaay-Parcelles assainies-Niacoulrab, ce n’est pas demain la veille de la fin d’un conflit territorial qui a fini de déteindre sur les populations impactées par la pandémie de la covid-19. La scène se passe à la cité Dubai située à quelques encablures de la SEDIMA en face du nouveau quartier Almadies 2. Pendant que le maire de Jaxaay lui accorde traditionnellement des faveurs, qu’est-ce-que son homologue de l’autre bord n’a-t-il pas promis à cette cité qu’il soutient lui appartenir depuis qu’il détient entre ses mains les leviers de commandement ? Au même moment, Dubai n’a jamais été une vache nourrie d'herbe mouillée par son pseudo-propriétaire qui malgré tout se nourrit de son lait qu’elle lui offre enragée, avec beaucoup d’argent encaissés dans les titres de délibérations sans contrepartie réelle. Il faut plutôt questionner sa pratique pour se rendre compte que Ndiagne DIOP pour ne pas le nommer est certes de la catégorie des rares combattants gladiateurs qui ne se laissent piétiner, à tort ou à raison. Profitant de sa fin de mandat pour espérer des solutions dans des termes technico-juridiques, la sagesse lui aurait servi de mettre à plat sa fougue politique et écouter sa raison pour éviter de priver de la population de Dubai de 17 kits alimentaires. Sur les 37 personnes initialement ciblées par le comité civid-19 dudit quartier, confirmées par la commission communale de Jaxaay-Parcelles-Niacoulrab, il attaque, met en pièces et n’offre seulement que 20 kits, au grand dam des laissés pour compte enrôlées dans la première liste. C’est absurde de le croire d’autant plus le contexte aurait été plus favorable à la clémence que les calculs politiques ont vite noyée.
En attendant de corriger ce flottement, une bonne dizaine reste encore en zone d’attente, épiant avidement une main invisible qui viendrait leur porter assistance pour calmer leur espoir. Et comme pour paraphraser un grand Monsieur qui disait « quand deux éléphants se battent, il est risqué d’être l’herbe sous leurs pattes », les populations lésées l’apprendront à leurs dépens en cette période si cruciale où la solidarité n’est que générosité affirmée.
Amar NIANG