Le périphérique parisien va-t-il s’offrir une révolution ?
Le périphérique parisien, souvent décrié pour ses bouchons, reste emprunté chaque jour par près d’un million de véhicules. En 50 ans, le "périph" a très peu évolué. Le plus gros changement a été l’abaissement de la vitesse en 2014, de 80 à 70 km/h, une mesure prise par le maire socialiste de l’époque Bertrand Delanoë. Mais le périphérique s’apprête à vivre sa plus grosse évolution depuis son inauguration en 1973.
La voie de gauche, la plus rapide, va être transformée dès l’année prochaine. Lors des JO 2024, elle sera dédiée aux athlètes, aux secours et aux officiels. Anne Hidalgo, en guerre contre les voitures thermiques, veut garder ce système de voie réservée après les JO. La voie de gauche serait alors à destination du covoiturage, des véhicules de secours et des taxis. 80% des voitures circulent sans passager, dit la maire de Paris. Mais cette mesure, qui n’est pas encore actée, risque de provoquer des super-bouchons pour les uns et une circulation plus fluide pour les autres.
La vitesse maximale pourrait dans le même temps être abaissée de 70 à 50 km/h. Une consultation a été lancée en ligne le 17 avril, jusqu’au 28 mai, sur ce projet de voie réservée.