Les eaux usées de la Maison d'arrêt et de correction de Kolda sont une bombe écologique pour le quartier Ndiobene. Par Aliou Gérard KOITA

19 - Août - 2021

Depuis des années les habitants de Ndiobene sont exposés à d'énormes risques...Ils sont en danger car exposés de toutes sortes de maladies surtout en temps de Corona virus a cause des fosses septiques à ciel ouvert de la Maison d’arrêt et de correction de Kolda.
La prison de Kolda est surpeuplée de 349 détenus alors que le nombre de places requise est de 250 détenus (septembre 2019 ).
Depuis des années les fosses septiques sont pleines et se déversent dans les rues, écoles de Ndiobene et le marché NGUELAW où Becaye de Kolda.
En plus des longues détentions , des rackets des prisonniers, l'écoulement des eaux usées dans la rue de la prison de kolda renseigne les conditions inhumaines et dégradantes que vivent les prisonniers ,ce qui constituent une honte !« Montrez-moi vos prisons, et je vous dirai quel genre de gouvernement vous avez », aurait dit Churchill. De ce fait, comment peut-on se targuer d'être une démocratie exemplaire lorsque des lieux d'enfermement constituent un enfer carcéral et que les détenus sont condamnés à vivre dans des conditions peu compatibles avec la dignité humaine ?

Ndiobene sera une bombe écologique qui aura à moyen terme des effets néfastes pour la santé des populations si aucune solution n'est trouvée.
Malgré les multiples rencontres depuis janvier 2020 avec: le régisseur , le préfet , l'adjoint au maire et les engagements pris, ces populations continuent de subir et vivre ce calvaire.
Face à cette situation, nos autorités font la sourde oreille et n'ont pas une vison pour la gestion de l'environnement de Kolda.
La population de Ndiobene est déterminée à lutter pour le respect de leurs droits sociaux et sanitaires.
Ndiobene n’acceptera plus d'endurer quotidiennement de journée cette puanteur cruelle de ces eaux usées.
C'est pourquoi d'ailleurs nous serons aux côtés des populations de Ndiobene pour lutter ensemble pour le respect de leurs droits à un environnement sain.

Commentaires
1 commentaires
Auteur : Posté le : 20/08/2021 à 02h28
(5/5)

Kolda, la région la plus pauvre du Sénégal.
C'est comme cette région ne faisait pas partie du Sénégal.
Nos autorités doivent revoir leurs manières de gérer notre chère kolda.
Kolda a des cadres mais il faut qu'on les recadre.

Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

30 - Septembre - 2020

Magal- Sokhna Aïda Diallo vers Madinatoul Salam

Les nombreux bœufs qui ont été acheminés à Keur Samba Laobé laissent croire que Sokhna Aïda Diallo, qui réclame sa légitimité sur...

30 - Septembre - 2020

Détonation à Paris : pas d'explosion, mais juste un avion qui a franchi le mur du son

Une forte détonation a été entendue à Paris et en Île-de-France ce mercredi 30 septembre. Rien à voir pourtant avec des explosifs : il s'agissait d'un...

30 - Septembre - 2020

Ministère de la Microfinance : Zahra Iyane Thiam impose une quatorzaine à tous ceux iront au Magal, avant de reprendre le travail

La ministre de la Microfinance Zahra Iyane Thiam a imposé une quatorzaine, sur leur congés administratifs, à tous ceux iront au Magal de Touba, avant de reprendre le travail,...

30 - Septembre - 2020

Violence policière sur la reporter de Dakar Actu: le ministre de l’Intérieur révèle l’ouverture d’une enquête depuis ce mercredi matin

La Coordination des Associations de Presse(CAP) à fait face à la presse ce mercredi 30 septembre 2020. Ce, après avoir mis une lettre de protestation contre l’agression...

30 - Septembre - 2020

Etre « Rebelle sénégalais » en Casamance sans être « Rebelle casamançais » : ça ne coûte pas cher et ça peut rapporter gros

Depuis le 26 décembre 1982, date de naissance officielle de la Rébellion casamançaise, les hommes politiques casamançais qui cherchent une place au soleil en Casamance...