Ligue des champions, Arsenal-PSG (2-2) : Paris forte tête !
24 - Novembre - 2016
In extremis, le PSG reste en formidable position pour décrocher la première place du groupe s'il obtient le même résultat que Arsenal lors de la dernière journée du groupe. Lui recevra Ludogorets et les Anglais visiteront Bâle. A priori, c'est in the pocket comme on dit ici. L'air joyeux qui nous transporte ce matin vient davantage du scénario que de la prestation des Parisiens, un peu laborieux hier, menés avant de picorer ce nul qui les propulse en tête virtuellement. Car à quelques minutes de la fin du match, on pestait encore sur ce PSG qui ne bat jamais les grands clubs ni les grandes équipes, comme Arsenal par deux fois, Monaco, Saint-Etienne, Marseille une fois. D'ailleurs, il n'a toujours pas remporté la moindre victoire dans un choc même si ce 2-2 a le goût du succès et qu'il a été accueilli ainsi par les supporteurs parisiens, manifestement ravis.
Avant tout cela, avant le score et les bonnes nouvelles, il faut raconter un PSG qui a livré plusieurs facettes de lui. Des bonnes intentions puis de la gestion dangereuse, un creux et enfin un redécollage. Par Lucas en plus, pas l'un des plus inspirés hier. Un autre l'avait précédé, dans le manque de flair, et ce 2-2 ne peut pas lui donner complètement raison. La dictature du résultat ne l'emporte pas sur tout, d'autant plus après une rencontre incertaine, que le PSG aurait pu enlever comme perdre.
Krychowiak, la « drôle » de trouvaille d’Emery
Ainsi, quand on se trompe sur une composition d'équipe, il n'ya pas de secrets, on finit par s'attirer des ennuis. Unai Emery a choisi l'aventure pour palier le forfait de Di Maria et le match lui a donné souvent raison mais parfois tort. Car le contenu reste vraiment imparfait, haletant et magnifique sur la fin quand les espaces se sont ouverts. Mais aussi pénible et gris quand, après son premier but, Paris s'est arrêté, trop content de lui-même.
La passe lumineuse de Thiago Motta, un énième chef d'oeuvre de sa part, à l'origine du but de Cavani après un relais de Matuidi, c'est un peu l'oasis dans le désert: ça tient du miracle et ça permet de vivre. Mais pas longtemps. En manquant de créativité et de ressorts offensifs, le PSG a permis à Arsenal de revenir dans le match. Grâce à Krychowiak, autre «trouvaille» pour cette rencontre.
Au lieu de choisir entre Jesé et Ben Arfa pour remplacer Di Maria, l'entraîneur Basque a relancé le Polonais qui ne joue jamais et laissé seulement deux offensifs sur la pelouse. Ce n'est qu'à la 66e minute que Paris repassera à trois devant (Ben Arfa - Cavani - Lucas) avec le milieu «historique» à la baguette pour reprendre le contrôle du ballon. Bien sûr, rien n'est arrivé par hasard. Depuis six minutes, le club de la capitale était mené (après un but contre son camp de Verratti). Il a fini bien plus fort que les Gunners, emmenés par ses remplaçants Ben Arfa et Jesé. C'était peut-être un plan. Mais il n'a fonctionné qu'à moitié. Candidat crédible, parmi d'autres, à la victoire finale en Ligue des champions, le PSG aurait tort de se priver de faire peur à ses adversaires plus longtemps.
leparisien.fr
Autres actualités
19 - Mars - 2019
FOOT MERCATO
18 - Mars - 2019
Messi impressionne la presse espagnole, la victoire de Liverpool au forceps fait les gros titres
La Pulga plante un triplé et donne dix points d'avance au Barça, l'Inter remporte le derby de Milan et s'offre un peu d'air et Liverpool reprend la tête de la Premier League,...
18 - Mars - 2019
L’UEFA et les clubs vont évoquer de gros changements pour la Ligue des Champions
L'UEFA et l’Association européenne des clubs (ECA) vont se réunir secrètement ce mardi en Suisse pour évoquer l'avenir de la Ligue des Champions, dont la formule...
17 - Mars - 2019
Manchester City en route pour un quadruplé selon la presse anglaise, Zidane cherche encore un grand gardien
Les tabloïds d'outre-Manche s'enflamment pour Manchester City, de nouvelles rumeurs sur le mercato du Real Madrid, et le derby de Milan fait saliver toute l'Italie, voici votre revue de...