Macky Sall: « Ma vocation c’est d’être au service des populations»
Le Chef de l’Etat, Macky Sall, a rappelé mardi soir que sa vocation était d’être au service des populations et de satisfaire leurs revendications.
‘’Ma vocation, c’est d’être à votre service et c’est de donner satisfaction à vos revendications’’, a-t-il dit en lançant mercredi les travaux de plusieurs infrastructures, dans le cadre de sa tournée économique dans la région de Matam.
Après avoir présidé un Conseil des ministres décentralisé, le président Macky Sall a procédé au lancement des travaux de l’Institut d’enseignement professionnel (ISEP) de Matam, avant de donner le coup d’envoi de la construction du nouvel aéroport de Matam à Ourossogui et de l’hôpital régional.
‘’Cet aéroport va donner une ouverture aérienne à la région de Matam, pour d’une part faciliter le tourisme régional, faciliter le retour de la diaspora à la terre natale, faciliter au besoin les évacuations sanitaires en cas de nécessité absolue’’, a-t-il souligné.
Macky Sall ajoute que le futur aéroport permettra ‘’une mobilité des enseignants de la future université de Matam’’.
Il a donné rendez-vous en décembre pour l’ouverture de l’ISEP, au mois d’avril 2022 pour la réception de l’aéroport et dans maximum 18 mois pour la livraison de l’hôpital régional.
‘’Le travail de mon gouvernement n’est pas seulement réservé aux villes urbaines. Mais au plus profond du territoire national, avec le PUMA [Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers], avec le PACASEN [Programme d’appui aux communes et aux agglomérations du Sénégal], avec le PUDC [Programme d’urgence de développement communautaire], avec tous les programmes d’inclusion sociale, nous sommes au service des populations’’, a-t-il lancé.
Selon lui, c’est cela qui justifie le projet de désenclavement des terroirs. A Podor, dans l’Ile à Morphil et dans le Dandé Maayo, dans la région de Matam, ‘’il y avait un besoin énorme de désenclavement et d’appui aux collectivités (…)’’.
Le président de la République a affirmé qu’il ne regrettait pas le choix de rester pendant une semaine dans la région de Matam pour entendre la voix des populations et des acteurs économiques.