MARCHE POUR GUY MARIUS SAGNA ET 3E MANDAT, SUJETS DOMINANTS

29 - Février - 2020

La marche pour la libération de l’activiste Guy Sagna compte parmi les sujets majeurs au menu de la livraison du week-end des quotidiens dont certains continuent de donner écho au débat sur la question du troisième mandat du président Sall.

Le quotidien Enquête rapporte qu’une "foule monstre a manifesté" vendredi "pour la libération de Guy Marius Sagna", leader du mouvement "FAAP France Dégage", lequel vient de boucler "91 jours de prison", selon le journal.

Cet activiste avait été appréhendé devant les grilles du palais de la République, lors d’une manifestation de protestation contre la hausse du prix de l’électricité. Il avait été placé en détention avec plusieurs de ses camarades qui ont été tous libérés.

Ses soutiens s’activent un peu plus depuis quelques jours pour sa libération, multipliant les actions de communication et de sensibilisation sur sa situation, dont la marche de vendredi était un moment important.

"Démonstration de force", affiche à ce sujet Enquête, qui donne la parole à une manifestante : "On se dit pourquoi il est en prison et nous dans nos salons". Un sous-entendu pour dire que le combat de Guy Marius Sagna devrait être celui de tout le monde.

"Un jour nouveau se lève pour Guy Marius Sagna (....) semblent gronder les manifestants sortis (...) pour lui témoigner amour et sympathie", écrit Enquête. "Guy, la patrie reconnaissante", renchérit Kritik’.

"Les amis de Guy Marius Sagna ont changé de cap et de stratégie de lutte pour le soutien de l’activiste", note ce journal. "Venus de partout, ajoute-t-il, ils ont, par ce geste, manifesté une fois de plus, leur solidarité et affection à l’égard de celui qui est détenu arbitrairement".

Du rond-point Foire au rond-point 6, en passant par le camp pénal, le collectif "Nio Lank", regroupant les opposants à la hausse du prix de l’électricité, a marché "pour exiger la libération de Guy Marius Sagna. Les marcheurs ont crié leur ras-le-bol et invité le président Sall à déposer les armes", écrit Le Quotidien.

"+Nioo Lank+ met la pression sur Macky (Sall)", avec une "foule immense qui a versé du venin sur le régime (...)", souligne Libération. "Le cri de +Nioo Lank+ ne faiblit pas", indique Vox Populi, L’As annonçant que le collectif "menace de marcher sur le palais" de la République.

"Pour obtenir gain de cause, les membres du collectif +Nioo Lank+, qui ont multiplié les manifestations" ces derniers jours, "n’excluent plus de marcher sur le palais de la République afin de faire libérer Guy Marius Sagna et réduire le prix de l’électricité", informe L’As.

Le même journal ajoute : "Irrités" par "l’indifférence du président Macky Sall et de son régime, les animateurs de +Nioo Lank+ qui ont battu hier le macadam sur les deux voies de Liberté 6, non loin du Camp pénal où est incarcéré Guy Marius Sagna, menacent de se radicaliser lors de leurs prochaines sorties".

Vox populi, concernant l’autre sujet en exergue dans les quotidiens, signale que les cadres de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, "sifflent la fin de la récréation", en référence à la résurgence du débat sur le troisième mandat du président Sall.

"Pour Abdoulaye Diouf Sarr et ses camarades, ce débat n’a pas sa raison d’être", relève le journal. Source A de faire observer que la Convergence des cadres républicains (CCR) "refuse de danser +mbarass+ avec (...)" certains responsables.

Le journal fait allusion en premier à l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdoulaye Dionne et d’autres responsables du parti au pouvoir dont les "sorties permissives et inopportunes" ont contribué à la résurgence du débat sur la question du troisième mandat du président Sall.

Selon Kritik’, les cadres de l’APR fixent en même temps "les priorités", en "appelant les militants et sympathisants du chef de l’Etat à se concentrer pour faire face aux enjeux énormes du pays", dans "cette phase cruciale du mandat en cours" du président de la République.

De toutes les manières, l’avocat Me El Hadj Diouf, leader du Parti des travailleurs (PT), "disqualifie" le président Sall pour un troisième mandat, indique Tribune.

Sud Quotidien, sur un tout autre sujet, rapporte que le Sénégal est le "mauvais élève" de la classe CEDEAO, en ce qui concerne l’application des décisions de justice de la Communauté économique et monétaire ouest africaine.

Walfquotidien plonge ses lecteurs dans "l’enfer des enseignants de brousse", dont le quotidien rime avec "précarité, enclavement, lenteurs" administratives, etc.

L’attaquant sénégalais Sadio Mané fait la première page du quotidien Le Soleil, dans lequel le footballeur se réjouit de ce qu’au Sénégal, désormais, "tout le monde est devenu fan de Liverpool", club de Premier League dont il est l’une des stars.

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