MBEUBEUSS : LES RIVERAINS SONNENT LA REVOLTE, SAMEDI DE TOUS LES DANGERS

03 - Janvier - 2020

Les riverains de Mbeubeuss mettent à exécution leur plan B. En effet site du dépotoir sera le samedi, 4 janvier 2020, le point de ralliement des populations des quartiers impactés par cette bombe écologique. À partir de ce jour jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée pour cette décharge, les mouvements citoyens, de la société civile, des jeunes et femmes, les délégués de quartiers et les imams vont empêcher les camions de déverser des ordures sur le site. Des populations de Yeumbeul, Malika, Tivaouane Peul, Keur Massar… sonnent [ainsi] la révolte contre la décharge de Mbeubeuss". Des réunions de sensibilisation ont été convoquées. Elles ont enregistré la participation d'imams des localités précitées, des délégués de quartiers, des associations de jeunes et de femmes, des mouvements citoyens comme l'Alliance sauver le Sénégal, Y en a marre, Seuss Reuk, Liberté…", écrit Tribune dans sa livraison de ce vendredi, repris par Seneweb.
Le journal d'ajouter : "Un appel à la manifestation a été lancé pour le samedi 4 janvier et devra se poursuivre jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée pour cette décharge. Si l'on en croit aux différents intervenants contre la décharge, regroupés dans un collectif dénommé "Mbeubeuss Dégage", ils trouvent anormal que le décret de délocalisation qui a été signé depuis 2011, ne soit toujours pas applicable. Cela, dans un contexte où le Président Macky Sall prône le Set Setal et la lutte contre l'insalubrité. Si les menaces de manif sont mises à exécution samedi, il faut s'attendre à une manifestation d'envergure. Tous réclament la fermeture du site et dénoncent les conséquences sur leur santé de ce dépotoir à ciel ouvert de 114 hectares, le plus grand du Sénégal qui est une bombe écologique et un danger pour les populations riveraines et surtout les élèves".
« Nous allons dérouler notre plan B. Qu’ils ne soient pas surpris et c’est une stratégie que nous n’allons pas dévoiler au grand public car nous, les populations de Malika, Keur Massar, Yeumbeul Nord et Sud, Tivaouane peul, avons le courage et la possibilité de le faire », a prévenu Mamadou Fall dit Malcom, lors d’un point de presse, à Malika suite au rétropédalage du ministre de l’Urbanisme sur sa décision de fermer la décharge.
« On ne peut pas comprendre un ministre qui parle à double vitesse. Le ministre Abdou Karim Fofana annonce au niveau du Conseil économique que la décharge sera fermée et quelques jours après, il revient à notre grande surprise pour dire des choses contraires », avait déploré Amadou Thiam, président du conseil de la jeunesse de Malika et membre du collectif, lors du point de presse.
Lamine Sow

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