NOUS NE VOULONS PAS D'UN AUTRE NDIAGA DIOUF! (par Guy Marius Sagna)

02 - Juin - 2020

Je remercie fortement les éléments de la police de Grand-Yoff qui sont venus aujourd'hui au siège du FRAPP. Avant leur arrivée, les nervis - payés et drogués pour nous intimider - s'étaient enfuis.

Je ne suis pas de ceux qui combattent les insultes avec les insultes. Je ne suis pas de ceux qui combattent la violence par la violence. Je suis un discipline de Cheikh Anta Diop qui disait "dëg booca boole saaga day wanni doole ja". J'insiste, je persiste et je signe: pas d'insulte même contre ceux qui nous insultent, nous calomnient...

Mais nous n'assisterons pas sans rien faire à la violence exercée sur les membres de Noo lank, de Aar li nu bokk, du FRAPP...

Nous ne voulons pas avoir à combattre des voyous recrutés dans le lumpen prolétariat, victimes aussi des politiques néocoloniales du président Macky Sall. Nous sommes dans la force de l'argument, de l'éveil des consciences, de la sensibilisation, de la persuasion.

Mais j'avertis le président de la république Macky Sall et le ministre de l'intérieur. À force d'être menacés, violentés...nous finirons par penser comme Malcom X.

"Pour ce qui est de la non-violence, il est criminel d'apprendre à un homme à ne pas se défendre lorsqu'il est constamment en butte à des agressions violentes. [...] Dans les régions où les nôtres sont constamment victimes de violence et où le gouvernement semble ne pas pouvoir ou ne pas vouloir assurer leur protection, nous devons constituer des associations de tirs que nous pourrons utiliser pour la défense de nos existences et de nos biens en cas de danger (...). Lorsque les nôtres sont mordus par des chiens, ils sont en droit d'abattre les chiens. Nous devons être pacifiques et respecter les lois - mais le moment est venu, pour le Noir américain, de recourir à l'autodéfense chaque fois qu'il est victime d'une agression injuste et illégale." (Malcom X)

Accusé d'être violent, Malcom X répond en janvier 1965: "Je ne suis pas partisan de la violence. Si nous pouvions faire reconnaître et respecter notre peuple par des moyens pacifiques, excellent. Tout le monde aimerait atteindre ses objectifs de manière pacifique. Mais je suis réaliste."

Enfin, au président Macky Sall, nous disons ceci. Nos seules armes sont nos conférences de presse, nos communiqués, les réunions publiques d'information, les marches, les sit'in...

Toujours au président Macky Sall, je lui demande de méditer ceci: "Ceux qui rendent une révolution pacifique impossible rendront une révolution violente inévitable"

Contre le coronavirus,
Contre le COLONIAVIRUS,
La lutte continue
Ensemble nous vaincrons

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

29 - Juillet - 2024

Gestion des fonds Covid : Le ministre de la Justice annonce que les poursuites vont bientôt démarrer

Recevant des représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest, un organisme de la société civile, samedi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a assuré...

29 - Juillet - 2024

Denrées de première nécessité: Les commerçants refusent de baisser les prix

Les commerçants et les vendeurs n’appliquent pas à la lettre des mesures de baisse les prix des denrées de première nécessité. Le constat a...

26 - Juillet - 2024

Première victoire de René Bassène et de Oumar Ampoï Bodian au procès de l'affaire Boffa-Bayotte : Le Procureur requiert leur acquittement des accusations de participation à un mouvement insurrectionnel

Le procès en appel concernant la tuerie survenue dans la forêt de Boffa Bayotte s’est poursuivi ces deux derniers jours avec des développements significatifs,...

26 - Juillet - 2024

Intelligence artificielle (IA) : un allié et une menace à la pratique journalistique

En dépit des opportunités que l’Intelligence artificielle (IA) offre aux journalistes dans l’exercice de leur profession, notamment la collecte, le traitement et la...

26 - Juillet - 2024

Procès en diffamation opposant Mansour Faye à Aminata Touré, en rapport au fonds covid-19 : le délibéré est fixé au 8 août prochain

L’affaire et/ou le scandale Fonds Covid-19 est en train de jouer sa première manche au niveau de Dame justice. Et pour cause. attraite hier, jeudi 25 juillet, devant la barre du...