Orly Sud et Orly Ouest, c'est fini !
Désormais réuni en un seul et unique terminal, l'aéroport d'Orly abandonne les appellations « Orly Sud » et « Orly Ouest » à compter de ce mardi, au profit d'Orly 1, 2, 3 et 4.
Cinquante-huit ans après son inauguration par le général de Gaulle, l'aéroport d'Orly entame une nouvelle vie , avec la jonction des deux terminaux Sud et Ouest et une nouvelle identité. Les deux terminaux ne faisant désormais plus qu'un, les appellations Orly Sud et Orly Ouest vont totalement disparaître à compter de ce mardi 19 mars, pour laisser la place à une nouvelle désignation par zones : Orly 1, 2, 3 et 4.
Simplification pour les passagers
Les passagers n'ont donc plus besoin de savoir si leur vol part d'Orly Sud ou d'Orly Ouest, mais seulement dans quelle zone de l'aéroport se déroule l'embarquement. L'ex-Orly Ouest, qui accueille essentiellement les vols d'Air France, correspondra désormais aux zones Orly 1 et Orly 2, tandis que l'ancien Orly Sud correspond à la zone Orly 4. Quant à la nouvelle partie centrale de 80.000 mètres carrés , qui ne sera pas inaugurée avant plusieurs semaines, elle sera désignée par l'appellation Orly 3.
Les parkings aussi
Signalé par d'immanquables panneaux routiers rouges à l'entrée de la zone aéroportuaire, ce changement de dénomination concernera également les parkings. A Orly 1 et 2 correspondra ainsi le parking P2. Et fort logiquement, le parking P3 sera celui d'Orly 3, tandis que les parkings P4a, P4b et P4c permettront de rejoindre au plus vite... Orly 4. En attendant la construction d'un parking P1 vers 2022, qui complétera la future gare multimodale du Grand Paris, où doivent arriver la ligne 14, la future ligne 18, une ligne de tramway et l'actuel Orlyval.
Une capacité accrue
A terme, l'aéroport d'Orly ainsi rénové et agrandi pourra accueillir 8 millions de passagers supplémentaires, avec une nouvelle zone de boutiques et de restauration, mais sans augmentation du trafic, qui restera plafonné à 250.000 atterrissages et décollages par an. Le groupe ADP s'engage également à ce que le nouvel ensemble soit exemplaire en termes de protection de l'environnement, avec pour objectif affiché d'atteindre la neutralité carbone en 2030, grâce notamment à l'utilisation accrue d'énergies renouvelables.
Un nombre de passagers en hausse constante
Depuis l'entrée en vigueur de ce plafonnement, en 1994, le trafic d'Orly est ainsi passé de 27,4 millions de passagers, à 33,1 millions en 2018, grâce à une augmentation de l'emport moyen des avions, passé de 114 à 145 passagers par vol. Une croissance essentiellement due aux compagnies low cost, au premier rang desquelles easyJet et Transavia, qui représentent respectivement 10,4 % et 14,7 % du trafic d'Orly, contre 32,5 % pour Air France et ses « navettes ». Le trafic de l'aéroport du sud francilien s'est également beaucoup internationalisé, avec l'ouverture d'une douzaine de destinations long-courriers, notamment vers les Etats-Unis et la Chine.
Les Échos