PELVES, UN VILLAGE FRANÇAIS QUI DOIT TANT AU SENEGAL
Beaucoup l’ignorent, mais à l’issue de la Grande Guerre, le village de Pelves, quasiment entièrement détruit, avait reçu l’aide d’une commune du Sénégal, ancienne colonie française, pour entamer sa reconstruction.
Cette commune, c’est Fatick, à environ 2 h 30 en taxi-brousse de Dakar. Le 11 novembre, une délégation sénégalaise avait fait le déplacement à Pelves pour marquer le centenaire 14-18. NDèye Aida Diouf, première adjointe au maire, Sémou Diouf, conseiller chargé de la coopération, Diéne Diouf, directeur de l’école Salif Bâ, et Boubacar Khalil Ndiaye, secrétaire général de la mairie de Fatick, avaient participé à cette cérémonie marquante. Et Matar Bâ, maire de Fatick, mais aussi ministre des sports du Sénégal, d’en profiter pour saluer le sacrifice des soldats sénégalais tombés sur les plaines d’Artois.
Afin de renforcer les liens entre Pelves et sa cousine sénégalaise, Gaelle Lejeune et Mickael Stienne s’envoleront cette semaine pour Dakar et seront les représentants de l’école Payen-Bacquet et du village lors des célébrations du centenaire de la commune de Fatick, les 29, 30 et 31 décembre. Pour impliquer les élèves de l’école primaire de Pelves au devoir de mémoire, mais aussi favoriser l’ouverture aux autres cultures, une correspondance scolaire devrait par ailleurs être mise en place avec une école primaire de Fatick.