Présidentielle en Mauritanie: Mohamed Ould Ghazouani réélu, selon les résultats provisoires officiels

02 - Juillet - 2024

En Mauritanie, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a officialisé les résultats provisoires que l’on pouvait déjà voir sur son site internet. Sept candidats étaient en lice. Elle confirme la victoire du président sortant Mohamed Ould Ghazouani avec un peu plus de 56 % des voix et 55,39% de participation. L’actuel chef de l’État obtient la majorité absolue dès le premier tour, rapporte notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil.

Pour Abdallahi Kebd, porte-parole du candidat, c'est une victoire rassurante. « Quand la confiance est renouvelée, c’est différent de la première fois. Quand on la renouvèle, c’est que l’on sait désormais qui vous êtes et que vous êtes dignes de la première confiance. On a aussi ce pincement de responsabilité. Ce sont toutes les espérances du pays qui sont sur ses épaules », a-t-il estimé.

L’opposant Biram Dah Abeid, lui, arrive en seconde position comme lors de la dernière présidentielle, mais cette fois avec un peu plus de 22 % des voix contre 18,5% en 2019. Il conteste fermement les résultats de la Commission électorale qu'il accuse d'être instrumentalisée par le pouvoir : « C’est une fraude électorale massive et très claire ! Les meetings, les rassemblements populaires, l’engouement, démentent catégoriquement ce chiffre. On fait recours au peuple par les marches pacifiques. »

De son côté, le candidat islamiste de Tawassoul, premier parti d'opposition à l'Assemblée nationale, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, se classe troisième avec légèrement moins de 13% des voix (12,78%).

Les autres candidats ne réalisent eux que des scores en dessous de 4% : l’avocat El Id Mohameden est 4e avec 3,57 % des voix, suivi du candidat de l’AJDMR Mamadou Bocar Ba et du professeur Outouma Soumaré qui obtiennent un peu plus de 2% des voix. Enfin, Mohamed Lemine El Wavi, ancien candidat à la présidentielle, ne dépasse pas les 1% (0,98%).

Ces résultats provisoires doivent encore être transmis pour validation au Conseil constitutionnel après examen d’éventuels recours. Des rassemblements ont été observés dimanche soir et ce lundi dans la capitale. Le ministre de l’Intérieur a tenu à rassurer les citoyens en précisant que la situation dans le pays est sous contrôle et a ajouté qu’il ne tolérera aucun agissement de nature à perturber la tranquillité des citoyens.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

13 - Novembre - 2024

DERNIÈRE LIGNE DROITE POUR LA VICTOIRE DE PASTEF: ÉVITONS LE PIÈGE DU SABOTAGE QUE CHERCHE UNE CERTAINE OPPOSITION (PAR FODE ROLAND DIAGNE)

Les agressions des convois de campagne de Pastef se multiplient : Ndar, Dakar, Mbacké, Diourbel, Koungheul, etc. Manifestement les carottes sont cuites pour une certaine opposition qui se...

12 - Novembre - 2024

Le dernier virage de la campagne marqué une flambée de la violence : Des militants de PASTEF agressés à Saint-Louis, SONKO déterre le Gatsa-Gatsa

L’inter-coalition Takku/Wallu – Saam Sa Kaddu était ce lundi à Saint-Louis. Le cortège des leaders Barthélémy DIAS, Bougane GUEYE, Pape Djibril FALL...

12 - Novembre - 2024

Louga : Barthélemy Dias appelle les électeurs à se mobiliser pour donner la majorité à “Samm Sa Kaddu”

La tête de liste nationale de “Samm Sa Kaddu”, Barthélémy Dias, a appelé lundi les électeurs de Louga à se mobiliser en masse afin de donner...

12 - Novembre - 2024

Attaques contre les militants de Pastef : Sonko interpelle le président Diomaye Faye et le ministre de l'intérieur

Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, exprime son exaspération face à l'impunité présumée des auteurs des agressions contre ses militants. Lundi soir, en campagne...

12 - Novembre - 2024

Mairie de Dakar: SONKO relève l’existence de bourses fictives, de surfacturations et demande un audit

La relation entre Ousmane SONKO et Barthélemy DIAS n’était plus au beau fixe depuis le dialogue national proposé par Macky SALL en fin 2023. Mais elle s’est...