Procès Ousmane Sonko-Adji Sarr : Ce que l'on sait pour l'instant
-Selon Me Ciré Clédor LY, avocat de Ousmane Sonko, accusé de viols et menaces de mort par l’ex-masseuse Adji Sarr, il n’y aura pas de procès mardi prochain, 16 mai.
La robe noire explique dans des propos repris par le journal L’As que « la chambre criminelle obéit à des règles spécifiques de procédure » avec « des exigences de respect sur le plan strictement procédural, de formalités obligatoires et préalables. »
C’est pour toutes ces raisons, dit-il, que la date du 16 mai retenue pour la tenue du procès devant la chambre criminelle, « ne sera pas le jour de l’ouverture du procès criminel. »
– Depuis hier, les militants de Pastef ont lancé l’opération « Veille patriotique » sur l’étendue du territoire national, à partir de cette nuit. Cette initiative entre dans le cadre d’un dispositif d’alerte contre l’arrestation annoncée d’Ousmane Sonko.
Les militants sont d’ailleurs regroupés au domicile de leur leader et prêts à mener le combat contre une éventuelle arrestation du maire de Ziguinchor.
– Psychose sécuritaire : l’Alliance Pour la République (APR), parti présidentiel, invite “l’État à prendre toutes les dispositions requises pour garantir la sécurité des biens et des personnes sur l’étendue du territoire national, l’ordre et la tranquillité au bénéfice de tous, dans la continuité de sa doctrine et de sa mission régalienne de faire respecter et prévaloir les principes et valeurs de l’État de droit, de la démocratie et de la République”.
L’APR appelle, par ailleurs, tous “les citoyens, épris de paix, de sécurité et de justice, à garder la sérénité et laisser la justice suivre son cours comme il est de tradition dans notre pays”.
-Les leaders de Yewwi en boucliers pour Sonko : Aida Mbodj, Malick Gackou et Cheikh Tidiane Dièye sont arrivés à Ziguinchor hier pour servir de boucliers contre l’arrestation de Sonko