RÉACTIONS ÉPIDERMIQUES PAR KACCOR BI DU JOURNAL LE TÉMOIN
Juste cent jours et y en a déjà qui peinent à se contenir, éructant de rage, déversant leur colère et doutant de l’aptitude de personnes bien élues à conduire le pays. Comme si eux-mêmes, ces juges autoproclamés, avaient déjà démontré une quelconque aptitude à faire quoi que ce soit, d’autre que déblatérer et dénigrer ! Mais voilà qu’ils se donnent l’autorité de délivrer des satisfecits ou des brevets de bonne conduite. Que représentent d’ailleurs cent jours dans un magistère qui doit durer cinq ans ? A croire que le temps est anormalement long pour nos néo-opposants qui ne semblent pas se rendre compte qu’ils en sont seulement au début d’une très longue traversée du désert… A voir tous ces gens qui n’ont aucune représentativité électorale gesticuler et hurler à tout va sur tout et sur n’importe quoi, on a envie de leur demander de la fermer. Surtout, encore une fois, qu’ils ne représentent que leurs petites personnes, aucun Sénégalais ne les ayant mandatés pour parler en son nom. Leurs interventions se résument d’ailleurs à des considérations subjectives ou à des réactions épidermiques. N’eut été la liberté d’expression, personne ne les aurait certainement autorisés à l’ouvrir pour distraire nos compatriotes qui attendent de la part de tous ces nouveaux opposants des actes concrets après plus de trois ans d’agitations stériles durant lesquels ils n’ont cessé de pinailler. On est dans le devoir de leur crier : Taisez-vous messieurs et dames ! l’activité principale se résume aux bavardages stériles qui débutent à l’heure du laitier pour ne prendre fin que tard la nuit avec des débats improductifs qui tournent tous autour de la politique politicienne avec des acteurs dépourvus de culture et qui semblent s’être évadés d’un asile de fous. Les journalistes transforment leurs studios en grand-places, ouvrant leurs micros à des détraqués qui ne débitent que des évidences. Refusée aux économistes, scientifiques et autres élites, la parole est cannibalisée par des idiots pour des débats de caniveaux. Au nom de la liberté d’expression, hélas. Plutôt que de vitupération facile, on attend des néo-opposants et ceux qui se disputent le titre d’opposant numéro 1 des propositions constructives !
Kàccoor BI