REVUE DE PRESSE : LA TROISIÈME VAGUE DE COVID-19 À LA UNE
La troisième vague de Covid-19 qui déferle sur le pays, le projet de Code électoral dont le vote est prévu cet après-midi sont entre autres préoccupations des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
’’La troisième vague de Covid-19 déferle’’, affiche Le Quotidien qui écrit : ‘’Avec 356 cas positifs, déclarés mercredi, dont 229 issus de la transmission communautaire, l’arrivée d’une troisième vague n’est pas une simple alerte. On y est de plain-pied’’.
Selon le journal Kritik, ‘’le variant Delta précipite la troisième vague’’. ‘’Entre mai et juin, le bilan est passé du simple au double et le variant Delta qui a été identifié dans 16 pays dont le Sénégal où les contaminations ont connu une hausse quotidienne depuis la date du 27 juin dernier’’, écrit la publication.
‘’Ca va de mal en pis’’, soutient Source A qui relève que ‘’la menace d’une troisième vague de contaminations est réelle et grandissante’’. ‘’Pour cause, les choses se compliquent de plus en plus. Le ministère de la Santé a rapporté, mercredi, 356 contaminations au coronavirus et 05 décès liés à la maladie enregistrés au cours des dernières 24h’’, dit le journal.
Pour Vox Populi, ‘’la Covid-19 repousse des ailes’’. ‘’Le Sénégal fait face à un rebond de la pandémie, vu le nombre exceptionnel de cas cette semaine. En effet, du 30 juin au 07 juillet, le Sénégal a enregistré 1 308 nouveaux cas’’, souligne Vox Pop.
Le Témoin note que face à la propagation rapide du virus, ‘’des professionnels de la santé proposent une +nouvelle organisation+ pour une meilleure riposte. Ils demandent surtout de rendre accessible le vaccin, renforcer la sensibilisation et restreindre les rencontres pour rompre au plus vite la chaine de contamination. Autres propositions, la création d’une structure indépendante et d’un comité scientifique’’.
Les quotidiens abordent le projet de Code électoral dont le vote est prévu cet après-midi. Qu’en est-il des droits civiques de Karim Wade et Khalifa Sall ? ‘’Macky Sall, le dernier arbitre !’’, s’exclame Sud Quotidien.
Pour Source A, le sort des deux leaders a été ‘’scellé’’, car le nouveau texte dispose que ‘’les personnes condamnées pour crime, celles condamnées à une peine d’emprisonnement sans sursis pour les délits de vol, escroquerie…., détournement.... et en général pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à 5 ans de prison ne doivent pas être inscrites sur les listes électorales’’.
Ce qui fait dire à L’Info que Karim Wade et Khalifa Sall, ‘’frappés d’inéligibilité à la suite de leurs condamnations devront encore prendre leur mal en patience pour être rétablis dans leurs droits civils et politiques’’.
Selon L’As, ‘’Macky Sall a préféré maintenir le statu quo sur les désaccords’’. ‘’Validant l’essentiel des consensus issus du dialogue politique, le président de la République a laissé en suspens tous les points de désaccord entre les acteurs politiques, s’il n’a pas tranché en faveur de la majorité’’, note également Enquête.
L’Observateur rapporte que ‘’opposition et non-alignés se désolent de l’arbitrage +partisan+ du président Macky Sall, la majorité quant à elle se dit satisfaite’’.
Walfadjri présente le projet de Code comme un ‘’nid de pièges’’.
‘’La nouvelle loi électorale sera discutée au cours d’une session extraordinaire qui s’ouvre cet après-midi. Ce que l’on peut en retenir, d’ores et déjà, c’est que les dispositions qui maintiennent Khalifa et Karim hors course, le parrainage et la caution –dont le montant sera fixé par arrêté- restent maintenues’’.