REVUE DE PRESSE : LE 17E ANNIVERSAIRE DU NAUFRAGE DU BATEAU ’’LE JOOLA’’ AU MENU DES QUOTIDIENS

26 - Septembre - 2019

Le 17e anniversaire du naufrage du bateau "Le Joola" fait le menu de plusieurs journaux parvenus jeudi à l’APS, l’inauguration de la mosquée massalikoul djinane se trouvant un peu reléguée au second plan.

Le journal Le Quotidien titre ainsi : "L’état d’un naufrage", 17 ans après ce drame intervenu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002 au large des côtes gambiennes et qui a fait 1863 victimes - décompte officiel - pour 65 rescapés.

"On ne se lassera pas de répéter le bilan : 1863 disparus et 65 rescapés. Voilà ce qu’a coûté le naufrage du bateau Le Joola, l’une des plus grandes catastrophes maritimes au monde survenue le 26 septembre 2002 au large des côtes gambiennes", écrit Le Quotidien.

"L’Etat, qui avait reconnu sans réserve sa responsabilité dans cette tragédie, avait pris un certain nombre d’engagements dont l’indemnisation des ayants-droit des familles des victimes de cette tragédie. Des familles qui avaient à leur tour listé, au lendemain du drame, un certain nombre d’exigences remises au goût du jour à l’occasion de chaque anniversaire du naufrage", ajoute le journal.

L’Observateur revient sur ce sujet en proposant une interview d’une rescapée évoquant son drame, pendant que Walfquotidien ouvre sur le témoignage "inédit" d’un commandant de gendarmerie sur ce drame.

Major Alioune Kandji, ce comandant de la gendarmerie préposé à l’identification des victimes, retrace pour le journal "le film des évènements, l’ambiance et les circonstances ayant conduit au drame".

Le gendarme, aujourd’hui à la retraite, "revient sur les minutes de l’accident sous forme de prose, dans le rôle d’une victime témoignant à titre posthume". Walfquotidien retient par ailleurs qu’il n’y aura "plus jamais de sanctions contre les responsables du naufrage Le Joola".

"Sur le volet judiciaire, la justice française a blanchi tout le monde, de même que celle sénégalaise qui avait auparavant classé le dossier sans suite. Et toutes ces décisions devenues définitives sont insusceptibles de recours", note Walfquotidien.

Ce constat inspire à Vox Populi sa manchette : "Retour sur une catastrophe sans auteur ni châtiment". Le 17e anniversaire de ce drame "remet au goût du jour le laxisme +coupable+ des autorités étatiques face à certains drames qui minent la société sénégalaise", relève Enqête.

Kritik’ signale que les villages d’enfants SOS "prennent en charge 50 pupilles et appuient 1027 familles" de victimes de ce drame, avant de faire le lien entre l’anniversaire de ce drame et l’inauguration, vendredi, de la mosquée massalikoul djinane à Dakar. "Le naufrage de Satan", affiche le journal à ce sujet.

"Wade toujours aussi populaire", constate Tribune, faisant le récit de la visite de l’ancien président Abdoulaye Wade au khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké, en relation avec l’inauguration vendredi de la mosquée massalikoul djinane.

"Wade, l’attraction", renchérit Sud Quotidien. "Un accueil triomphal et mouvementé" pour Abdoulaye Wade, reçu par le khalife général des mourides, à la suite du président du parti Rewmi, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck.

Selon Sud Quotidien, à l’arrivée de Me Wade à "Keur Serigne Touba", lieu de résidence du khalife à Dakar, "la foule s’est déchaînée. Il s’en est suivi une bousculade et un désordre, obligeant la police et le +protocole+ trouvé sur place à repousser tout le monde, y compris les journalistes venus couvrir les visites".

"Défilé libéral chez Serigne Mountakha (Mbacké)", indique Le Témoin quotidien, selon lequel les chefs des deux principaux partis libéraux du Sénégal "ont fait leur +ziar+ au khalife général des mourides", en prélude à l’inauguration de la mosquée massalikoul djinane.

Sur un tout autre sujet, L’As titre : "Une catastrophe ambiante", en parlant des habitations construites sur le pipeline de la Société africaine de raffinage (SAR), à Dakar. Un laxisme de plus, selon ce journal.

Le Soleil parle finances publiques, avec comme invité le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo. Il "dit tout sur la politique de rationalisation, l’endettement du Sénégal, la mission du FMI, la coexistence avec le ministère de l’Economie et du Plan, la deuxième loi de finances rectificative".

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

15 - Mai - 2022

Covid-19Sn : 04 nouvelles contaminations et 04 guéris recensés ce dimanche

Quatre (04) nouvelles contaminations à la covid-19 ont été rapportés ce dimanche 15 mai 2022, par le ministère de la Santé et de l'Action sociale. Sur un...

14 - Mai - 2022

1800 travailleurs d’Ama Sénégal réclament à l’Etat leurs indemnités… depuis 17 ans

Les ex-travailleurs d’Ama Sénégal veulent renter dans leur fonds. Ils réclament leurs indemnités derrière lesquelles ils courent depuis 17 ans. Au nombre...

13 - Mai - 2022

QUAND LES 07 SIÈGES DE DAKAR POUSSENT BBY ET YAW DANS LA CAMPAGNE AVANT L’HEURE !

Avec un quota de 07 sièges sur les quatre-vingt-dix (97) députés à élire au scrutin majoritaire départemental, Dakar constitue un véritable enjeu...

13 - Mai - 2022

AFFAIRE CHEIKH OUMAR DIAGNE : La marche du Colicod interdite

Le préfet de Dakar a interdit la marche pacifique que comptait organiser ce vendredi, à partir de 14 heures, le Collectif pour la libération de Cheikh Oumar Diagne (Colicod)....

12 - Mai - 2022

Ziguinchor: Ousmane Sonko renonce à son salaire de maire et encourage les populations à payer leurs impôts

Le leader de Pastef Les Patriotes, maire de Ziguinchor (sud), a annoncé mercredi, avoir renoncé à son salaire mensuel de maire estimé à 900.000 F Cfa. Il a fait...