REVUE DE PRESSE : LES JOURNAUX COMMENTENT LES SORTIES DE SALL ET SONKO

09 - Mars - 2021

La presse quotidienne commente abondamment les sorties du président de la République, Macky Sall, et du leader de PASTEF/Les Patriotes, Ousmane Sonko, après les scènes de violences et de pillage à Dakar et dans les régions, consécutives à l’arrestation de ce dernier, sous le coup d’une plainte d’une masseuse.

"Manifestations, violences liées à l’affaire Sweet Beauté : Macky joue la carte de l’apaisement", titre Sud Quotidien, selon qui après sa libération sous contrôle judiciaire,"Sonko renfile sa tunique d’opposant".

Le quotidien Enquête évoque "une paix amère", après les manifestations, les morts et les pillages notés ces derniers jours à travers le pays, à la suite de l’arrestation mercredi dernier du leader de PASTEF, Ousmane Sonko, pour trouble à l’ordre public, alors qu’il devait se rendre au palais de justice de Dakar, pour répondre à la convocation d’un juge après des accusations de viols et de menaces de mort.

Selon le journal, le Président Sall et Ousmane Sonko ont lancé, lundi, "un appel au calme, après des jours tragiques".

"Nous sommes une seule famille, unie par une histoire qui nous assigne un destin commun", a notamment déclaré le chef de l’Etat sénégalais, dont les propos sont rapportés par la plupart des journaux.

Enquête évoque ’’un manifeste de crise’’ dans lequel l’opposant Ousmane Sonko a fixé "dix exigences’’ à Macky Sall.

Le Témoin Quotidien résume en Une les discours des deux protagonistes. "Sonko décharge, Macky apaise", titre le journal, notant que "le premier a accusé le président de parjure, et l’a rendu responsable de la situation sanglante que connaît le pays".

Le Témoin Quotidien ajoute que "le président de la République invite au calme et à la sérénité".

WalfQuotidien indique que le leader de PASTEF se sent en position de force et pose dix conditions à son adversaire, Macky Sall. "A partir d’aujourd’hui, il y a un agenda pour le rapport de force par le peuple", annonce Ousmane Sonko.

L’Observateur estime que le président Sall et l’opposant Ousmane Sonko ont prononcé des discours d’apaisement. Mais en dépit de cela, le journal considère qu’une épée de Damoclés plane sur la tête de M. Sonko, avec son placement sous contrôle judiciaire.

Avec l’ancien président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Alioune Tine, ce journal revient sur les secrets de la médiation qui a permis de décrisper la situation.

Le Soleil, via sa manchette, insiste sur le messager du chef de l’Etat à l’endroit des jeunes manifestants. "Je vous ai compris", leur a-t-il lancé.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

10 - Juin - 2021

Titres fonciers Keur Mbaye Fall: quand des décisions de justice sont piétinées par l’Administration

​Cela fait dix-huit ans que la ville de Pikine a initié un projet de lotissement auquel ont adhéré treize familles, qui exploitaient depuis plusieurs décennies leurs...

10 - Juin - 2021

KAOLACK : "Kilifeu" présenté au procureur

Après une nuit en garde à vue au commissariat de Kaolack, "Kilifeu" a été déféré devant le procureur. Il est visé pour rébellion,...

10 - Juin - 2021

Ousmane Sonko appelle le peuple à prendre part au rassemblement du vendredi 11 juin

L’opposant Ousmane Sonko tient une conférence de presse ce jeudi à la veille du grand rassemblement à l’initiative du mouvement M2D. Le député...

10 - Juin - 2021

Contribution : Affaire Baye Katim Touré, un énième échec de l'état (Aboubakrine Ndiaye)

Président, Ministre et Procureurs Loosers, comment ? "Moustaf, tu as des ennemis qui sont tellement malhonnêtes et qui sont tellement méchants..." disait Mame Cheikh AlMaktoum...