Sortie polémique de Gaston Mbengue : Le SYNPICS condamne et met « Walf Tv » devant ses responsabilités
29 - Juillet - 2021
Dans un communiqué, le Synpics a regretté les propos fâcheux tenus hier par Gaston Mbengue dans l’émission « Sortie » diffusée par Walf Tv. Au-delà de condamner cette sortie, le syndicat de la presse a mis aussi le média, apparemment récidiviste devant ses responsabilités.
Le SYNPICS condamne fermement les propos tenus par le Sieur Gaston Mbengue à l'encontre de Monsieur Barthélémy Dias ce dimanche lors d'une émission sur une chaîne privée, diffusée en différé. Les mêmes propos abjects l’ont déjà été sur une autre chaine de télévision, dans le cadre d’une émission de Talk-Show.
Au-delà de l’auteur des propos dont la responsabilité est engagée devant l’opinion publique et le cas échéant devant l’institution judiciaire, Il s’agit, pour ce qui concerne les médias, d’un cas de récidive dans le non-respect du cadre légal. Le Code de la Presse qui interdit clairement à un journaliste ou à un média, de se faire relais de tout type de propos, à même de troubler gravement l’ordre public en promouvant la Haine.
Les Médias Sénégalais, surtout ceux managés par des professionnels ont des obligations vis-à-vis de la stabilité du pays.
Des propos d’une violence inouïe et qui tendent à inciter à la haine, à la stigmatisation d’un groupe de personnes, d’une communauté ethnique, confessionnelle, ne doivent en aucune manière être relayés par les médias.
Il est cependant malheureux de constater que souvent, des propos du même genre, tenus par des responsables politiques, sont béatement diffusés par des médias et/ou repris par d’autres. Se faisant, ces médias ne semblent dans ces cas de figure poursuivre qu’un seul but : augmenter ou consolider une audience, aux fins d’en tirer des subsides.
Peu importe que cela heurte les consciences ou que cela mette en mal les fondements de notre nation, des médias sénégalais dans des cas de plus en plus récurrents ne font plus usage de la responsabilité du filtre ou de l’autocensure pour barrer la propos haineux.
Le SYNPICS rappelle que sa mission de défense de la liberté de presse, ne saurait s’accommoder des écarts qui contreviennent au cadre légal d’exercice de cette Liberté au Sénégal.
Les articles 18 et 57 du Code de la Presse du Sénégal, interdisent formellement que les journalistes ou les entreprises de presse se transforment en promoteurs de la haine ou d’une quelconque stigmatisation.
Ainsi l’article 57 qui s’adresse aux entreprises de presse est clair : ‘’ (…) Les entreprise de Presse et de la communication audiovisuelle doivent respecter l’ordre public en veillant notamment à ne pas diffuser des programmes ou messages de nature à inciter à la violence ou à la haine’’.
D'autant que l'émission en question n'a pas été produite en directe, et bien que la Consœur, animatrice de l'émission, ait tenté de faire revenir l'invité à plus de sérénité, il n'en demeure pas moins que la décision de passer ces propos sans filtre et dans leur entièreté, est une violation flagrante de la Loi.
La liberté de la presse s'accompagne d'une responsabilité certaine et il appartient, le cas échéant, aux managers des rédactions et aux chargés de programme, de jouer pleinement leur rôle et de les assumer.
Fidèle à sa ligne de défendre les journalistes notamment leur droit à une liberté assumée liée à leur métier, le SYNPICS en appelle cependant à la Responsabilité individuelle de chacun pour préserver la paix sociale.
Aucune recherche d'audience ne saurait justifier que l'on mette en danger la stabilité de notre République.
Fait à Dakar ce 29 novembre 2021
Pour le Bureau Exécutif National
Le Secrétaire Général
Au-delà de l’auteur des propos dont la responsabilité est engagée devant l’opinion publique et le cas échéant devant l’institution judiciaire, Il s’agit, pour ce qui concerne les médias, d’un cas de récidive dans le non-respect du cadre légal. Le Code de la Presse qui interdit clairement à un journaliste ou à un média, de se faire relais de tout type de propos, à même de troubler gravement l’ordre public en promouvant la Haine.
Les Médias Sénégalais, surtout ceux managés par des professionnels ont des obligations vis-à-vis de la stabilité du pays.
Des propos d’une violence inouïe et qui tendent à inciter à la haine, à la stigmatisation d’un groupe de personnes, d’une communauté ethnique, confessionnelle, ne doivent en aucune manière être relayés par les médias.
Il est cependant malheureux de constater que souvent, des propos du même genre, tenus par des responsables politiques, sont béatement diffusés par des médias et/ou repris par d’autres. Se faisant, ces médias ne semblent dans ces cas de figure poursuivre qu’un seul but : augmenter ou consolider une audience, aux fins d’en tirer des subsides.
Peu importe que cela heurte les consciences ou que cela mette en mal les fondements de notre nation, des médias sénégalais dans des cas de plus en plus récurrents ne font plus usage de la responsabilité du filtre ou de l’autocensure pour barrer la propos haineux.
Le SYNPICS rappelle que sa mission de défense de la liberté de presse, ne saurait s’accommoder des écarts qui contreviennent au cadre légal d’exercice de cette Liberté au Sénégal.
Les articles 18 et 57 du Code de la Presse du Sénégal, interdisent formellement que les journalistes ou les entreprises de presse se transforment en promoteurs de la haine ou d’une quelconque stigmatisation.
Ainsi l’article 57 qui s’adresse aux entreprises de presse est clair : ‘’ (…) Les entreprise de Presse et de la communication audiovisuelle doivent respecter l’ordre public en veillant notamment à ne pas diffuser des programmes ou messages de nature à inciter à la violence ou à la haine’’.
D'autant que l'émission en question n'a pas été produite en directe, et bien que la Consœur, animatrice de l'émission, ait tenté de faire revenir l'invité à plus de sérénité, il n'en demeure pas moins que la décision de passer ces propos sans filtre et dans leur entièreté, est une violation flagrante de la Loi.
La liberté de la presse s'accompagne d'une responsabilité certaine et il appartient, le cas échéant, aux managers des rédactions et aux chargés de programme, de jouer pleinement leur rôle et de les assumer.
Fidèle à sa ligne de défendre les journalistes notamment leur droit à une liberté assumée liée à leur métier, le SYNPICS en appelle cependant à la Responsabilité individuelle de chacun pour préserver la paix sociale.
Aucune recherche d'audience ne saurait justifier que l'on mette en danger la stabilité de notre République.
Fait à Dakar ce 29 novembre 2021
Pour le Bureau Exécutif National
Le Secrétaire Général
Autres actualités
13 - Novembre - 2024
Cheikh Gadiaga affirme : "Moustapha Ba a été liquidé, il n'est pas décédé le 4 novembre et le SMS qui a été envoyé est..."
Cheikh Gadiaga, qui connaissait l'ancien ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba, a fait des révélations sur le plateau de Balance, sur Walf. Selon le chroniqueur, le...
12 - Novembre - 2024
Sommet de l’OCI à Riyad : Le Président Diomaye dénonce la violence subie par le peuple palestinien
En marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ce lundi à Riyad, le Président Bassirou Diomaye Faye a exhorté ses...
12 - Novembre - 2024
Escroquerie foncière: Le Colonel Cheikh SARR entendu par le juge d’instruction et confronté au plaignant
Le Colonel de la Gendarmerie nationale placé sous mandat de dépôt dans l’affaire d’escroquerie foncière impliquant Doro GAYE a été entendu par...
12 - Novembre - 2024
L’épouse de Moustapha BA et son attaché de cabinet entendus par la DIC
La Division des Investigations Criminelles (DIC) a entamé les auditions dans l’enquête concernant la “mort suspecte” de l’ancien ministre des Finances et du...
11 - Novembre - 2024
Prodac : Des milliards détournés au cœur d’un système de fausses factures
L’enquête de la Division des investigations criminelles (Dic), suite au rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur le Prodac, a mis en lumière...