SWEET BEAUTE: CE QU'IL FAUT RETENIR DE LA DECLARATION DE SONKO

08 - Février - 2021

Ousmane Sonko n’aimerait sans doute pas faire de cette manière-là Une de l’actualité au Sénégal. Surtout en cette période de crise sanitaire qui est en train de faire des ravages dans le pays. Accusé de viol avec menaces de mort par une masseuse, le leader de Pastef se devait donc éclairer la lanterne des Sénégalais sur cette accusation grave qui pourrait compromettre gravement son avenir politique, lui qui, dit-on, serait en pole position pour succéder à Macky Sall à l’issue de la présidentielle de 2024. Le rendez-vous tant attendu avec les nombreux Sénégalais qui piaffaient d’avoir sa version survint donc hier. Visiblement sonné, Ousmane Sonko a évoqué ses problèmes de santé qui l’obligent à faire régulièrement des séances de massage « depuis 2007 ».
C’est dans cette optique "qu'un de mes amis m'a proposé l'institut légal qu'est Sweet Beauté pour faire un massage thérapeutique. Là, les responsables m'ont dit qu'il n'y a que des masseuses mais elles sont professionnelles. Malgré cela, j'ai appelé un de mes maîtres coraniques pour des conseils. Ce dernier m'a fait savoir que si c'est pour un traitement, il n'y a aucun inconvénient. Et à chaque fois, il y avait deux filles dans la salle pour s'occuper de moi. Je n'ai jamais été seule avec l'une d'elles. En plus, je ne suis jamais venu sur les lieux avec des armes".
En clair, Sonko dément formellement avoir violé la masseuse expliquant que cette forfaire ne pouvait pas se produire puisque l’institut se trouve au domicile familial de la gérante. "Donc, comment je peux violer une fille à quatre reprises ? C'est impensable", selon lui. Pour le patron de Pastef, il n’y a aucun doute, Macky Sall, le ministre de l’Intérieur et le procureur de la République, Bassirou Guèye, sont les commanditaires de cette machination pour briser son ascension politique. "C'est un complot ourdi par Macky Sall", a-t-il notamment martelé. Mais Ousmane Sonko n’entend pas baisser les bras. Au contraire, il a appelé ses partisans à se mobiliser pour affronter le pouvoir.
S’agissant de sa convocation à la Section de recherche de la gendarmerie, lundi 8 février, à 11h, il a déclaré qu’il ne répondrait pas à l’invitation des gendarmes tant que son immunité parlementaire n’aurait pas été levée.
Lansana SYLLA

 

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