Tension politique : La société civile demande « l’arrêt de toutes les poursuites ainsi que de la violence perpétrée contre les citoyens d’où qu’elles viennent »

17 - Février - 2023

C’est la une forte demande de la société civile. La bande à Aliou Tine souhaite de la part du gouvernement « l’arrêt de toutes les poursuites ainsi que de la violence perpétrée contre les citoyens d’où qu’elles viennent ».

Face à la gravité de la situation politique qui a dépassé la cote critique d’alerte, cinq organisations signataires appellent l’Etat ainsi que toutes les parties engagées dans cette crise, à prendre toutes les mesures de nature à apaiser le climat politique et à sauvegarder la cohésion nationale. Ayant déjà alerté, dans une première fois, sur les dangers qui guettent le pays, le 23 janvier dernier, ces organisations réitèrent encore une fois un nouvel appel à un dialogue sincère et invitent le président de la République à prendre d’urgence les mesures les plus appropriées permettant d’apaiser la situation et d’assurer le respect des libertés garanties par la Constitution ainsi que les valeurs et principes démocratiques qui seuls peuvent garantir une paix et une stabilité durable.

« Confronté à une multitude de crises au plan économique, social et politique, le Sénégal traverse depuis quelques temps des moments difficiles suite à une tension extrême due à une confrontation entre pouvoir et opposition découlant de graves violations du droit des citoyens notamment des partis politiques, des membres de la société civile et des activistes à exercer leurs droits reconnus et garantis par la Constitution », rappellent dans une déclaration commune les organisations telles que Enda Graf Sahel, Forum social sénégalais, Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance – Gradec, Réseau africain pour le développement intégré – Radi, Think Tank Idees Sénégal.

Ainsi, prenant l’exacte mesure des graves conséquences qu’une telle situation pourrait avoir pour la sécurité et la stabilité du Sénégal, « les organisations signataires de la présente déclaration qui avaient déjà alerté sur les dangers qui guettent le pays dans une première en date du 23 janvier dernier, appellent l’Etat ainsi que toutes les parties engagées dans cette crise, à prendre toutes les mesures de nature à apaiser le climat politique et à sauvegarder la cohésion nationale ».

Par ailleurs, considérant que cette tension découlant des faits cités plus haut constitue assurément un indicateur probant de la gravité exceptionnelle de la situation qui a dépassé la cote critique d’alerte, ces organisations : « lancent encore une fois un nouvel appel à un dialogue sincère et invitent le Président de la République à prendre d’urgence les mesures les plus appropriées permettant d’apaiser la situation et d’assurer le respect des libertés garanties par la constitution ainsi que les valeurs et principes démocratiques qui seuls peuvent garantir une paix et une stabilité durable ».

D’abord, selon elles, il urge de procéder notamment « au respect des droits de tous les partis politiques et citoyens à exercer librement dans le respect des lois et des textes en vigueur leurs droits constitutionnels de manifestation pacifique et à l’observation par l’administration territoriale d’une posture républicaine de neutralité et d’équidistance vis-à-vis de tous les partis politiques ». Ensuite ; il faut arriver « A la garantie du droit à l’information des citoyens en rétablissant le signal du groupe Walfadjri injustement suspendu ; à la libération de toutes les personnes détenues pour des délits d’opinion ou arrêtées dans le cadre des manifestations ». Et enfin, « A l’arrêt de toutes les poursuites ainsi que de la violence perpétrée contre les citoyens d’où qu’elles viennent », recommandent-elles.

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