Transplantation rénale au Sénégal : Le dispositif pour éviter tout trafic d’organes !
Ces derniers jours, nos médecins ont réussi la prouesse de pratiquer une transplantation rénale sur 3 patients. Une nouvelle extrêmement importante. Mais, certains craignent le fléau de trafic d’organe qui gangrène beaucoup pays. Mais pour le Pr Fary Ka, président du conseil national du don et de la transplantation, un tel fléau est presque impossible.
«Au Sénégal le don d’organe et la transplantation sont encadrés. N’importe qui ne peut donner à n’importe qui. Il faut un donneur vivant apparenté qui peut faire le don.
On ne peut pas le faire n’importe où parce que si on n’a pas d’agrément on n’a pas le droit de faire la transplantation. Donc il n’y a pas de risque de trafic d’organe.
En plus, le donneur, son consentement est requis auprès du tribunal. C’est le président du Tribunal qui va recueillir le consentement. Il va aller prouver le degré de parenté, amener les papiers d’état civil, renseigne Igfm.
Ensuite, il faut prouver que le don est libre, qu’il n’a subi aucune pression et que le don est gratuit, qu’il n’y a aucune contrepartie et qu’il est éclairé, c’est-à-dire qu’il comprend ce qu’il fait.
Et le président du tribunal est aidé par deux médecins. Un néphrologue et un psychologue. C’est pour dire que c’est quasi impossible de faire du trafic d’organes dans ces conditions.»