TRIBUNE: RESPECT AUX INSTITUTIONS MILITAIRES DU SÉNÉGAL !
S'il y a un sujet d'intérêt public qui a toujours fait consensus auprès du peuple sénégalais, c'est bel et bien celui de nos forces de défense et de sécurité.
Elles sont un creuset de symboles chers à la nation. Elles sont représentatives de l'identité nationale car on y trouve une diversité d'appartenances inhérentes à la société.
Elles enregistrent une impressionnante communauté intellectuelle distinguée dans des écoles et centres d'études prestigieux. Ce cachet didactique est d'ailleurs si bien exprimé dans la devise de la douane sénégalaise : 《Devenir meilleur pour mieux servir》.
De jour comme de nuit, nos forces armées s'emploient à protéger les populations dans l'honneur et par allégeance à la patrie.
D'ailleurs ce n'est pas pour rien que la Gendarmerie et la Police Nationales fidélisent leurs différentes missions régaliennes à l'aune des prescriptions sacerdotales définies dans leurs devises respectives :《Honneur et Patrie》; 《Dans l'honneur, au service de la loi》.
D'autres forces de défense et de sécurité se distinguent dans l'exemplarité de l'engagement patriotique. Chaque jour, les hommes de loi mettent leur vie en danger pour préserver et honorer celle de leurs compatriotes.
Ainsi les Forces Armées se sont fait sienne la devise :《On nous tue, on ne nous déshonore pas》tandis que les Sapeurs-pompiers excellent par leur courage épique sous la dictée de leur devise :《Sauver ou périr》.
Le sacrifice dans l'engagement, le devoir dans l'exemplarité, le courage de servir son prochain au nom du culte de l'humain, l'attachement à la citoyenneté, à la discipline, à la cohésion nationale, entre autres, symbolisent la noblesse de l'aventure humaine consentis par de valeureux citoyens sénégalais qui, depuis l'aube de l'Indépendance, embellissent les belles et chaleureuses pages de la vie de nos chères institutions militaires et paramilitaires.
Il va s'en dire que nos forces de défense et de sécurité ne sont pas en quête de prestige. Elles sont plutôt prestigieuses, professionnelles. La preuve en est qu'elles sont appréciablement convoitées dans la sous-région comme au niveau international.
La bonne renommée de nos soldats est davantage plus marquée à l'échelle du pays. La crise sénégalaise qui sévit en Casamance, crise qui n'a que trop duré (38 ans déjà), suffit à tirer le chapeau à nos forces armées nationales.
D'ailleurs la nation sénegalaise ne tarit pas d'éloges et reconnaissance à leur endroit à chaque célébration de la fête d'indépendance du pays.
Une occasion solennelle saisie par les citoyens investis à la représentation nationale pour élever à de hautes distinctions des soldats-héros parmi leurs frères et sœurs d'armes, remparts de la nation.
Ce rayonnement de nos institutions militaires à visage humain est aussi à porter à l'actif des hauts commandements militaires dont le président de la république en est le chef suprême.
Il va de soi que s'attaquer à nos soldats c'est offenser les institutions de la république.
À ce titre, la désinvolture avec laquelle le dénommé chanteur sénégalais Mame Goor Diazaka a offensé nos institutions militaires doit être considéré comme un délit.
Ses propos teintés de mépris et tenus dans un contexte pour le moins angoissant, du fait d'actes criminels assez récurrents, ne font que mettre de l'huile dans le feu.
Quand bien même le sentiment d'insécurité gagne les populations, les porte-voix, les leaders d'opinion, doivent apprendre à faire confiance à l'armée nationale.
L'armée nationale a en son sein des agents et officiers de police judiciaire rompus aux missions d'enquête.
L'État sénégalais, conscient de l'attente pressante des citoyens, se mobilise discrètement pour faire à ses responsabilités.
Loin des secrets d'États et secrets défense les spéculations les plus innocentes se bousculent la vedette au nom de la démocratie.
Nous sommes en démocratie ! Entonne-t on.
Certes nous sommes en démocratie !
Celle-ci n'a de sens que par rapport à ce que l'on y met !
Toujours est-il que, dos aux offensives démagogiques, l'approche critique de tout sujet social doit se faire dans une réelle volonté de construire une bonne conscience morale, citoyenne, patriotique et républicaine.
En effet le concept Armée-nation, si bien porté par la Direction d'Informations et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), s'inscrit au quotidien dans la perspective d'atteinte d'une bonne cohésion nationale.
Quand l'armée nationale insuffle quotidiennement aux populations la force de rester en vie, les citoyens se doivent en retour de lui reconnaître sa belle âme.
Papa Waly DIOUF
Consultant en communication politique