VIOLENCES SURVENUES ENTRE 2021 ET 2024 : 10 MILLIONS DE FRANCS CFA POUR CHAQUE FAMILLE DE PERSONNE DECEDEE

01 - Février - 2025

Le gouvernement va allouer un montant de 10 millions de francs Cfa à chaque famille de personne décédée durant les évènements survenus entre 2021 et 2024 et la somme de 500 mille francs Cfa à chaque victime ou ex détenu, a appris l’APS.

L’annonce a été faite, vendredi, lors d’un point de presse, par la ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye.

Sur APS TV, la ministre a fait état de 2172 détenus et autres victimes répertoriées et 79 personnes ayant perdu la vie dans des manifestations politiques survenues entre février 2021 et février 2024.

Concernant les familles des personnes décédés, elle a annoncé l’admission des orphelins mineurs au statut de pupilles de la Nation, l’enrôlement dans les programmes sociaux du gouvernement (Bourses, Couverture sanitaire universelle, Carte d’égalité des chances, etc.)

»Suivant des modalités à définir », il est également prévu la facilitation de l’accès aux financements à travers des mécanismes tels que la DER, le Fonds national de crédit pour les femmes et le Fonds national de promotion de l’entrepreneuriat féminin.

La ministre a également annoncé une prise en charge médicale et psychosociale pour tout ex-détenu ou autre victime, blessé ou malade, en lien direct avec les événements de février 2021 à février 2024.

Pour les blessés et les ex détenus, elle a également annoncé ‘’une allocation forfaitaire de 500 000 FCFA pour toutes les personnes figurant dans la base de données établie par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), en relation avec le ministère de la Justice, les sources policières, les représentants des victimes et ceux de la société civile ».

Des dizaines de personnes ont été tuées dans les violences politiques survenues au Sénégal entre février 2021 et février 2024, selon diverses sources. De nombreux blessés ont également été dénombrés.

Des centaines personnes accusées d’être à l’origine de troubles à l’ordre public et d’avoir commis d’autres délits ont été arrêtées et placées en détention pendant plusieurs mois.

La plupart d’entre elles, des militants de Pastef notamment, l’actuel parti au pouvoir, ont été libérées en février et mars derniers sans être jugées à la faveur du vote d’une loi d’amnistie en février 2024.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

02 - Août - 2024

Plainte contre les dirigeants d’Emedia : L'enquête confiée à la Sûreté urbaine

L’affaire prend une nouvelle tournure. La plainte d’Abdoulaye Sylla, un des actionnaires du groupe Emedia, contre ses associés, « pour abus de biens sociaux », a...

02 - Août - 2024

Détournements : Mandat d’arrêt international lancé contre un ancien ambassadeur de Macky

L’ancien ambassadeur de Macky Sall, El Hadji Dia, est sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Dans sa parution de ce jeudi, Source A rapporte que le coordonnateur...

01 - Août - 2024

Le "cerveau" des attentats du 11 septembre accepte un accord de peine négociée

Il est le cerveau présumé des attentats du 11 septembre 2001, qui ont coûté la vie à plus de 3.000 personnes à New York. Le Pakistanais Khalid Cheikh...

01 - Août - 2024

Alimentation : quelle huile privilégier pour une meilleure santé ?

Des études recommandent de privilégier les huiles riches en oméga 3 et de limiter celles contenant des oméga 6 pour prévenir l'obésité et ses...

01 - Août - 2024

Procès du massacre de 2009 en Guinée : Moussa Dadis Camara condamné à 20 ans de prison pour crimes contre l’humanité

C’est un jour historique pour la Guinée où, pour la première fois, la justice a jugé un ancien président : Moussa Dadis Camara, qui a dirigé le pays...