Wally Seck condamné a payé 11 millions d'arriérés de loyer à un fonctionnaire gambien
Le chanteur Wally Seck a été traîné devant la barre par Hassane Cissé, un haut fonctionnaire gambien. Ce dernier a eu gain de cause dans la procédure qui les opposait. Selon les informations du quotidien « Les Échos », le juge d'Appel statuant en matière civile, du Tribunal d'Instance, a rendu un arrêt confirmant son homologue qui avait condamné l'artiste chanteur à payer 11 millions de francs au sieur Cissé.
Lors de l’audience, il a été prouvé au juge que Wally Seck devait bel et bien des arriérés de loyer à Hassane Cissé depuis janvier 2020, malgré ses dénégations. De leur côté, les avocats du chanteur ont soutenu que le montant réclamé par Hassane Cissé constitue, en réalité, des pénalités de retard pour défaut de paiement de loyer. Il a ajouté que les clauses autorisant Hassane Cissé à percevoir les pénalités en cas de non-paiement ou retard de loyer, sont interdites. D’après les témoignages de Wally Seck, en pareille circonstance, c'est le juge des référés qui est compétent ou le bailleur qui doit initier une action en recouvrement des arriérés de loyers.
Selon Hassane Cissé, il avait loué la villa sise à Nord Foire au chanteur avec option d'achat. Ce dernier lui avait remis un million de francs correspondant à un mois de loyer. Seulement, son locataire a continué à occuper les lieux sans payer. C’est par la suite qu’il lui a fait une reconnaissance de dette en y joignant une copie de son passeport. D’après le bailleur, l’argument selon lequel il s’agit de pénalités de retard ne saurait pas prospérer puisque les pénalités de retard supposent un paiement du loyer. Or, Wally Seck n'a jamais payé un sou.
Tranchant le contentieux, le juge d'appel a déclaré que l'artiste chanteur devait s'acquitter « non pas de pénalités de retard », comme il le prétend à tort, mais plutôt de « son obligation principale de paiement de loyers en vertu du bail le liant à Cissé». Par ailleurs, il a été constaté qu'il y a eu « cumul des arriérés » à hauteur de 11 millions de francs. Par conséquent, l’artiste a été condamné à payer 11 millions d’arriérés de loyers et la somme d'un million de francs à titre de dommages et intérêts.