ALPHA CONDE : LE PRIX DU 3éme MANDAT (PAR SEYBANI SOUGOU)
On ne le dira jamais assez; c’est une loi implacable de l’histoire : les tyrans finissent toujours mal.
Dans un article en date du 18 aout 2020, nous avions clairement identifié les responsables du chaos institutionnel en Afrique de l’Ouest (appelés communément la bande des 4) : Ibrahima Boubacar Keita (Mali), Alassane Ouattara (Cote d’Ivoire), Macky Sall (Sénégal) et le grabataire Alpha Condé (Guinée).
Après la chute d’Ibrahima Boubacar KEITA, c’est au tour du grabataire Alpha CONDE, le visage défait, d’être cueilli comme un malfrat par des militaires guinéens, humilié, jeté du pouvoir, et exhibé comme une « bête de foire », devant les caméras du monde entier, chemise froissée, et déboutonnée.
Une sortie pitoyable: c’est le triste sort réservé à tous les tyrans africains, fraudeurs et usurpateurs aux mains ensanglantées devenus les bourreaux de leurs peuples.
Le devenir d’Alpha CONDE nous laisse totalement indifférent. Il a semé le vent du 3éme mandat : il vient de récolter la tempête de la chute. Une chute dont personne ne mesure, à l'heure actuelle, les conséquences.
En Afrique, chaque coup d’état constitutionnel porte les germes d’un coup d’état militaire ou d’une révolte populaire.
Après le Mali et la Guinée, la question est la suivante : à qui le tour ?
Un conseil à Macky Sall : il faut quitter le pouvoir en 2024, pour éviter une fin pouvoir tragique: ici comme ailleurs, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Seybani SOUGOU