Coronavirus: Birahim Camara magnifie le travail de la presse
Depuis six semaines la presse sénégalaise abat un colossal travail.
Des le premier cas avéré du covid 19 au Sénégal, nos journalistes et leurs techniciens font montre de la noblesse de leur métier.
Par la plume, l'image, le son et la voix, ils informent, eduquent, sensibilisent les populations sur les dangers de ce virus qui ne finit pas de disloquer tous les tissus humains, sociaux, économiques et financiers de notre pays dans ce monde déboussolé.
Certes nous devons une fière chandelle au personnel de santé, mais à notre presse écrite et audiovisuelle nous devons une reconnaissance marquée et remarquable.
Au prix de leur propre santé physique et moral ils prodiguent les meilleurs conseils et mobilisent toutes les énergies positives dans toutes les langues parlées au Sénégal pour que tous nos compatriotes et nos hôtes soient au même niveau d'information.
Privée, communautaire ou étatique, notre presse mérite une mention spéciale dans cette bataille contre l'ennemi invisible qu'est le coronavirus.
L'adresse à la nation du président de la republique a été, à juste titre, hunanimement saluée.
Elle aurait davantage pu l'être si les efforts hautement patriotiques de ce corps de metier avaient été soulignés par notre premier magistrat.
Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire.
L'état doit apporter sa contribution à toutes les rédactions en guise d'appui.
Si l'état d'urgence et le couvre feu sont bien vécus par les sénégalais c'est, en grande partie, grâce à notre presse.
C'est également grâce à nos maîtres de la plume, du micro, de la caméra et du clavier que tous les leviers de notre société ont retrouvé la stabilité, la quiétude et la sérénité.
Al barka.
Birahim Camara