COVID-19 : LE NON-RESPECT DES MESURES BARRIÈRES POURRAIT CRÉER UNE SITUATION DOMMAGEABLE (MINISTRE)
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a insisté jeudi sur l’importance du respect des mesures barrières contre le nouveau coronavirus, estimant qu’un relâchement pourrait entrainer une situation dommageable sur tous les plans.
‘’On ne peut pas économiser ce respect des mesures barrières. Il faut se rendre à l’évidence, dire les choses telles qu’elles sont à l’état actuel. Si on ne les respecte pas, nous risquons une situation dommageable sur tous les plans’’, a-t-il averti en marge d’une réunion du Comité interne de suivi (CIS) du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS).
Interrogé sur l’évolution croissante des contaminations ayant poussé le chef de l’Etat à ordonner de nouvelles mesures sanitaires et sécuritaires, le ministre de la Santé a lancé un appel afin que chaque Sénégalais porte le combat pour le respect strict des mesures barrières.
Il a ainsi recommandé aux citoyens d’éviter des événements favorisant la promiscuité favorable à la propagation du virus. ‘’C’est la clé du succès de notre riposte’’, a-t-il indiqué.
S’agissant de la complainte des artistes qui voulaient manifester ce jour pour protester contre ces mesures restrictives, le ministre de la Santé a appelé à ne ‘’spécifier ni catégoriser tel ou tel autre secteur’’. Préférant parler de ‘’principes et d’orientations’’.
‘’On ne peut pas économiser cette rigueur. Il faut absolument que tout le monde respecte les mesures barrières pour nous permettre de remporter cette lutte’’, a-t-il dit.
Il a ajouté : ‘’Il faut se rendre à l’évidence en regardant l’évolution exponentielle de la courbe des cas pour se rendre compte qu’on est dans ce qu’il est convenu d’appeler la seconde vague. Cela veut dire qu’il faut prendre toutes les dispositions nécessaires pour inverser cette tendance’’.
Pour le ministre de la Santé ce niveau prévention repose sur l’application des mesures barrières partout et tout le temps, relevant qu’il s’agit ‘’d’une responsabilité individuelle, communautaire et collective.
Il a rappelé que des instructions avaient été données pour réactiver les Centres de traitement des épidémies pour prendre en charge cette nouvelle vague, mais également tout le dispositif de prise en charge des urgences et des cas graves.
Durant la première vague, les cas graves tournaient autour d’une quarantaine et à l’état actuel, nous avons la possibilité jusque-là de soutenir l’évolution de ces cas graves, a-t-il laissé entendre’’.
Après la prise en charge, a ajouté Diouf Sarr, ‘’il y a une dimension sur laquelle nous n’avons pas de problème’’.
‘’Aujourd’hui nous avons la possibilité de tester de la manière la plus agressive quand il le faut sans problème parce que nous avons des laboratoires un peu partout dans le pays’’, a assuré le ministre.