Djolof: Les petits fils de Alboury Ndiaye dénoncent un manque de considération vis-à-vis de leur aïeul
La première édition de la journée du patrimoine du Djolof a réuni de nombreuses personnes venues de tous les coins et recoins du département de Linguère. Les participants ont débattu autour du thème: «Les sites historiques classés et non classés du Djolof : passé, présent et avenir» avant de procéder à un diagnostic sans complaisance de la situation du Bourba Djolof. Et c’est pour rappeler que la maison à étage construite par Bouna Ndiaye en 1899 à Yang-Yang est devenue un musée. Le «tata» de Alboury et la borne matérialisant l’emplacement du tamarinier de la bataille de Guilé, classés patrimoine historique est en péril. Pis, il manque de tout. Même l’électricité a été coupée. Une situation que dénoncent les petits fils de Alboury Ndiaye qui crient à un manque de considération vis-àvis de leur aïeul. Aussi, lancent ils un cri du cœur pour la sauvegarde de ce patrimoine. «Nous avons organisé cette journée du Djolof pour essayer de réhabiliter tout ce qui existait comme patrimoine au niveau de Yang-Yang. Les patrimoines classés ne concernent que six lieux dans un périmètre restreint au niveau de Yang-Yang. Les autres sites (Mbacké Barry, Diacksao, Sine, Diamé Ndiaye) sont aujourd’hui méconnus. Cette journée permettra aux enfants de commémorer ce que le Bourba Djolof a édifié dans le terroir», a indiqué Samba Laobé Ndiaye qui demande la restauration du patrimoine historique de Yang-Yang qui, selon lui, est figé dans la pierre. «C’est la pierre qui fige l’histoire. Le second monument est culturel. Samba Diabaré Samb est un monument qu’on ne peut pas remplacer, c’est un socle culturel, un trésor humain», clame le géologue Papa Goumba Lo.
source: L'As
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