FIN DES ECHANGES DE PERMIS DE CONDUIRE SENEGALAIS EN FRANCE : FRAPP/DIASPORA DENONCE LE LICIENCEMENT PROGRAMME DES JEUNES ACTIFS SENEGALAIS ET LE LAXISME DES AUTORITES
Le 31 Mars 2020, l’administration française a mis fin à la pratique d’échange de permis de conduire sénégalais. En effet, le Sénégal a été retiré de la liste des Etats dont les permis de conduire nationaux sont susceptibles de faire l’objet de cet échange.
Une modification dans les accords bilatéraux entre le Sénégal et la France, aux conséquences dramatiques sur les jeunes sénégalais établis en France.
FRAPP/Diaspora juge inadmissible que les compatriotes ayant déposé leur dossier d’échange avant la date du 31 Mars se soient vus refuser ce droit. Le permis étant un impératif pour l’exécution de leur travail, ils sont dans l’obligation de le repasser dans les plus brefs délais sous peine de perdre leur emploi. Ce qui est impossible au vu de la situation sanitaire actuelle.
FRAPP/Diaspora se projette aussi au-delà de cette crise sanitaire, en effet, bon nombre d’étudiants sénégalais en France vont bientôt intégrer le marché de l’emploi. Ils devront cumuler au stress de la recherche du premier emploi, celui de l’examen du permis. A ceci s’ajoutent les 1000 euros à débourser pour le passage de l’examen.
Cette affaire remet sur la table l’éternel défaut de communication des autorités sénégalaises envers les citoyens de la Diaspora sur l’évolution des accords bilatéraux. N’eut été la curiosité de certains compatriotes qui ont découvert cette information publiée le 09 Avril 2020 sur le site de l’ambassade de France au Sénégal, cet accord serait encore dans la longue liste des accords inconnus et subis par les sénégalais en France.
En effet, compte tenu de tous ces éléments, FRAPP/Diaspora demande aux autorités sénégalaises de saisir leurs homologues français pour qu’à minima, cette disposition ne s’applique pas aux compatriotes ayant soumis leur dossier d’échange avant la date du 31 Mars 2020.
L’Etat français étant souverain dans la prise de ses décisions administratives, FRAPP/Diaspora demande à l’Etat sénégalais d’appliquer la fin des échanges de permis des ressortissants français établis au Sénégal. La crise sanitaire actuelle nous a montré, si besoin en était encore, qu’en matière de politique internationale, la réciprocité est de rigueur.
Fait à Paris le 01/06/2020
La Coordination FRAPP/ DIASPORA