Macky qualifie les manifestations de juin d’un « véritable crime contre l’État »

04 - Juillet - 2023

Macky Sall a qualifié les violentes manifestations de juin d’un « véritable crime organisé contre la nation sénégalaise, contre l’État, contre la République et ses Institutions », avant de promettre de traduire les commanditaires devant la justice.

« Nous avons vécu des événements particulièrement graves, marqués par une violence sans précédent, occasionnant des morts et des blessés, ainsi que la destruction massive de biens publics et privés. Les scènes de violences et de pillages auxquelles nous avons assisté et leur coïncidence avec une cyber attaque contre des sites stratégiques du Gouvernement et des services vitaux, tels que l’eau et l’électricité, n’ont rien à voir avec une quelconque manifestation politique », a rappelé M. Sall.

Pour lui, rien, ni aucune revendication ne saurait justifier qu’on tue, qu’on diffuse des messages de haine et de violence dans les réseaux sociaux, qu’on saccage et brûle des biens publics et privés, y compris des moyens de transport, des commerces, des lieux de culte, des domiciles, des Consulats, des ambulances –même un corbillard, des universités et des écoles comme pour éteindre la lumière du savoir, réduire au silence notre élite et notre relève scientifiques et intellectuelles et plonger notre pays dans les ténèbres de l’obscurantisme ».

L’objectif funeste des instigateurs, auteurs et complices de cette violence inouïe était clair : « semer la terreur, mettre notre pays à l’arrêt et le déstabiliser. C’est un véritable crime organisé contre la nation sénégalaise, contre l’État, contre la République et ses Institutions », a-t-il dit.

Face à ces actes inadmissibles, Macky Sall a soutenu que « l’État est resté debout et le peuple sénégalais, attaché à son vivre ensemble, et a refusé de tomber dans le piège de cette machination insurrectionnelle aux antipodes des valeurs démocratiques et qui visait à s’emparer du pouvoir par la violence et détruire notre modèle de société. »

« Je renouvelle mon soutien et mon entière confiance à nos forces de défense et de sécurité dont la retenue, le professionnalisme et le sang-froid ont permis d’éviter un bilan plus lourd. Je redis avec fermeté que les auteurs, les commanditaires, les complices répondront de leurs actes inqualifiables devant la justice. En attendant, les enquêtes se poursuivent. Nous ferons toute la lumière sur ces événements et sur les forces occultes qui veulent ébranler notre pays. Pour ma part, j’affirme ici que je ne transigerai pas avec des fossoyeurs de la nation, de l’État, de la République. Ce serait trahir mon serment constitutionnel », a-t-il promis.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

08 - Octobre - 2024

Maroc : Après sa libération, Aïcha revient sur son « altercation » avec le couple Macky- Marème Faye

Une altercation entre le couple présidentiel sortant et une compatriote sénégalaise à l’ aéroport du Maroc, dans la nuit du samedi au dimanche a atterri en...

08 - Octobre - 2024

Appel demande au ministre de la de surseoir à la création de la Commission d'examen et de validation de la déclaration des entreprises de presse

L’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) a pris connaissance du nouvel arrêté du ministre de la Communication portant création de...

07 - Octobre - 2024

Reddition des Comptes : Les Prête-Noms de l'ancien régime dans le viseur de la justice

Les enquêtes ouvertes dans le cadre de la reddition des comptes initiée par les nouvelles autorités ne se limitent pas aux dignitaires de l'ancien régime. Les personnes...

07 - Octobre - 2024

Casablanca : Une Sénégalaise arrêtée à l’aéroport après une dispute verbale avec Macky Sall et son épouse

Aïcha Camara, une Sénégalaise de 62 ans, est actuellement détenue à Casablanca à la suite d'une altercation verbale avec l'ancien président du...

07 - Octobre - 2024

Assemblée nationale : les députés sortants privés de salaires et de carburant

Si l’on en croit Bés Bi, les députés sortants (14e législature) seraient privés de salaires et de carburant. Jusqu’à ce dimanche 7 octobre,...