OFFENSE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE : JE CONDAMNE

31 - Juillet - 2019

Depuis 72h, une certaine opinion s'indigne de l'arrestation d'un certain Adama Gaye accusé "d'offense au chef de l'État." La Constitution du Sénégal garantit les libertés individuelles et collectives, cependant en s'attaquant aux Symboles de la République, il faut s'attendre à ce que la Justice fasse son travail en toute indépendance.
La liberté d'expression ne veut nullement dire passer tout son temps à insulter ses compatriotes voire la première Institution du pays. On peut ne pas être en phase avec les politiques publiques menées, on peut critiquer, on peut s'indigner pour marquer son désaccord, mais dans le respect des textes et lois régissant la vie en communauté. Même nos us et coutumes n'approuvent pas les insultes envers son prochain à plus forte raison à l'endroit d'un Président de la république démocratiquement élu par 58,27% des électeurs. C'est fort de ce constat que je CONDAMNE AVEC VÉHÉMENCE toutes ces sorties tendant à s'offusquer de l'arrestation du sieur Gaye; ces sorties opportunistes voulant présenter notre pays comme un prison à ciel ouvert.

Elles étaient où ces âmes charitables quand Adama Gaye passait à l'acte? Ont-elles essayé de l'alerter sur les risques encourus en insultant gratuitement la 1ère des Institutions dont nous nous sommes dotés par les principes de la démocratie représentative ? Il peut ne pas aimer SEM Macky Sall, c'est son droit le plus absolu, sauf qu'il a l'impérieuse obligation de respecter la fonction incarnée car le Citoyen qu'il est a des droits et également des devoirs vis-à-vis de la République qui est le socle de la nation sénégalaise.
Je dis NON à cette dérive de banalisation de nos Institutions !
J'ACCUSE Adama Gaye et ses souteneurs de vouloir saper les fondements de la Res publica !
Dans un article datant de janvier de cette année, François-Henri BRIARD, Avocat au Conseil d'État et à la Cour de Cassation en France revenait sur le délit d'offense au Chef de l'État. Le fond de son analyse auquel je souscris entièrement se résume en trois points: offenser le Président de la République , c'est commettre une infraction pénale ; offenser le Président de la République , c'est blesser le Sénégal; offenser le Président de la République , c'est agir contre l'unité nationale.
Au regard de ses éléments, l'arrestation d'Adama Gaye ne souffre d'aucune illégalité.
BEN YAHYA SY
Convergence des Cadres Républicains
Team Com' Macky2019 France

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

01 - Janvier - 2025

MESSAGE A LA NATION : LE PRESIDENT FAYE FIXE POUR 2025 LA FIN DE TOUTE PRESENCE MILITAIRE ETRANGERE AU SENEGAL

Le président Bassirou Diompaye Faye a déclaré mardi que le Sénégal allait travailler sur une nouvelle doctrine de coopération impliquant la fin dès...

01 - Janvier - 2025

GOUVERNANCE : BASSIROU DIOMAYE FAYE ANNONCE QUATRE REFORMES, DONT LE VOTE DE LA LOI SUR L’ACCES A L’INFORMATION

Quatre lois seront examinées par les députés en 2025 en vue de la protection des lanceurs d’alerte, de la réforme de l’organe de lutte contre la corruption,...

01 - Janvier - 2025

L’INTEGRALITE DU DISCOURS A LA NATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, BASSIROU DIOMAYE FAYE, A LA VEILLE DU NOUVEL AN

Sénégalaises Sénégalais Hôtes étrangers qui vivez parmi nous, en cette terre africaine du Sénégal Ce dernier soir de l’année...

01 - Janvier - 2025

MEA CULPA SUR LA DISSOLUTION, POSSIBLES REFERENDUMS... CE QU'IL FAUT RETENIR DES VŒUX D'EMMANUEL MACRON POUR 2025

Emmanuel Macron s'est prêté pour la huitième fois à l'exercice des vœux présidentiels de la nouvelle année, mardi 31 décembre, dans l'espoir...

01 - Janvier - 2025

Bassirou Diomaye Faye : premiers pas, premières incertitudes (par Ibrahima Thiam)

Le 31 décembre, le président Bassirou Diomaye Faye a prononcé son premier discours à la nation. Un moment marquant, mais aussi un exercice où, comme souvent lors...