PRESIDENTIELLE 2024 : QUAND LE JOURNAL LE QUOTIDIEN PARTICIPE A L’ENTREPRISE DE LIQUIDATION DE SONKO

Dans son édition du samedi 14 janvier dernier, le torchon Le Quotidien, sous la signature de Mohamed Guèye, revient en long et en large sur ce que j'appelais, hier, le plan B des imbéciles pour empêcher Ousmane Sonko d'être candidat à la présidentielle de 2024.
Bien sûr, on voit, à travers cet article à charge, la main presque invisible de Madiambal Diagne, l'ami de Macky Sall qui, pour faire tourner à plein régime sa machine à business, prie sur tous les Saints pour que le leader de Pastef, au vu de ses chances certaines de remporter la prochaine élection présidentielle prévue en 2024, soit empêché de présenter sa candidature.
Le journaliste s'est même permis d'avancer que d'autres plaintes émanant de pontes du régime seraient sur le point d'être déposées contre Ousmane Sonko et qu'au sein de son parti on continue déjà à étudier l'idée d'un plan B au cas où. Aveu de taille, il ajoute que le pouvoir pourrait ne même pas avoir besoin de l'affaire Adji Sarr pour arriver à son dessein, c'est à dire mettre hors d'état de course l'ancien inspecteur des impôts.
Le journal "oublie" de rappeler qu'Ousmane Sonko a été, au cours de ces dernières années, l'homme le plus diffamé et que la plupart de ses plaintes ont été soit classées sans suite soit ignorées volontairement par la justice. Sans oublier les plaintes qu'il a déposées contre des pontes du régime pour détournement de deniers publics qui ont connu un sort identique.
C'est dire combien la candidature du leader de Pastef hante le sommeil des cercles du pouvoir et de leurs nombreux soutiens intéressés pour qui la non reconduction de l'actuel président équivaudrait à la fin de leurs privilèges de toutes sortes et de cette bamboula mise en place par des larbins.
Toujours est-il que dans le camp du principal leader de l'opposition on a compris la manœuvre et on se prépare en conséquence pour faire face à toute tentative d'entrave à la candidature du maire de Ziguinchor. Sur les réseaux sociaux, ils ont clairement annoncé la couleur. Il faudra passer sur leur cadavre pour empêcher leur leader de prendre part à la prochaine élection présidentielle.
En petits comités, ils ont sonné la mobilisation et n'attendent plus que la suite des évènements afin d'arrêter la stratégie qui tienne compte des décisions qui seront issues d'une justice en laquelle ils n'attendent plus rien.

Landing DIEME