PROCÈS DE SOULEYMANE DIAWARA : "JE NE SUIS PAS UN VOYOU"
Après deux affaires renvoyées, le procès de Souleymane Diawara, de son frère et de quatre complices présumés a démarré jeudi 25 avril en milieu de matinée devant le tribunal correctionnel de Digne-les-Bains. Ils comparaissent tous les six pour des faits d'extorsion.
Chacun est revenu sur la soirée du 19 mars 2015 à Reillanne (Alpes-de-Haute-Provence), lors de laquelle cinq gaillards se sont rendus au domicile d'un vendeur de voitures de luxe pour s’enquérir d'une dette de 49 000 € que ce dernier aurait contracté auprès de l'ex-star de l'OM, en lui vendant un véhicule volé trois ans auparavant.
L'ancien footballeur présent pour se défendre
Absent le soir des faits, l'ancien footballeur professionnel aurait donné ses instructions à l'équipée via un téléphone portable. "Je ne suis pas un voyou, ce que je sais faire, c'est jouer au football", s'est défendu à la barre Souleymane Diawara après avoir relaté la manière dont il a rencontré le négociant de voitures sur une plage privée à Saint-Tropez, et la soirée du 19 mars.
Une même soirée lors de laquelle la victime a vu les cinq hommes, dont le frère de l'ancien footballeur, débarquer devant son domicile : "J'étais sûr qu'ils allaient me tuer. (...) Si j'avais eu des armes, je les aurais flingués." Les réquisitions du ministère public et les plaidoiries des huit avocats sont attendues dans l'après-midi.
ledauphine