SONKO, LE MOTEUR DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE (Par Mohamed GASSAMA)

03 - Novembre - 2024

Il y a une semaine que Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, en bon « pater familias », (père de famille en latin), à travers un message de paix, de concorde et de fraternité, levait le rideau sur la campagne en vue des Législatives. Certes, il est prématuré de tirer un bilan exhaustif, d’autant que nous sommes très loin du dénouement de la pièce ou de la situation finale, par contre, il semble opportun de braquer les projecteurs sur les principaux acteurs afin d’identifier le rôle que chacun d’eux joue devant le peuple sénégalais. Au regard des premiers Actes de la situation initiale, l’on n’a point besoin de didascalies (indications scéniques destinées au réalisateur) pour repérer l’élément déclencheur des péripéties de la campagne électorale. À ce titre et en tant que spectateur, qu’il nous soit permis de révéler que le prologue de ce rendez-vous majeur de la vie démocratique laisse entrevoir trois types de personnage. Primo, un personnage principal : C’est le héros de l’œuvre dans la mesure où tout tourne autour de sa posture. Secundo, ceux que l’on nommerait au théâtre : les silhouettes parlantes ou muettes, c’est-à-dire, des gens pris, à droite et à gauche, pour uniquement un rôle de présence sur la scène. Tertio et enfin, il nous a été donné de constater une prolifération de figurants, à savoir, des hommes et des femmes retenus simplement pour meubler le décorum lors du tournage. En langage plus clair et net, les premiers jours de campagne ont offert le spectacle d’un peloton de concurrents accrochés au souffle d’un seul inspirateur. En effet, l’on pourrait dire, sans risque de nous tromper, qu’il y a, dans cette campagne électorale, SONKO et caetera (et les autres en latin). Nous n’inventons absolument rien. Nous ne relatons que ce que nos deux yeux ont vu. Alors, qu’avons-nous vu ? D’une part, le Président de « PASTEF », en roue libre et sous la canicule du Sénégal des profondeurs et, de l’autre, des têtes de Listes, ventilées dans la Capitale et les régions voisines par la brise de mer, qui peinent à sortir la tête de l’eau. C’est cela la réalité des images fournies, sans filtre, par les chaînes classiques ainsi que les incontournables supports numériques. Justement, c’est le lieu de rendre un hommage mérité à tous les journalistes reporters d’images des médias publics comme privés, qui, dans des conditions difficiles voire périlleuses, sillonnent le pays pour nous faire vivre, en direct, les temps forts de la campagne électorale. Nous fondons donc notre argumentaire sur leurs comptes-rendus quotidiens et pluriels pour souligner qu’Ousmane SONKO constitue bien la locomotive qui avance résolument vers l’Assemblée nationale alors que les autres prétendants paraissent, eux, comme des wagons arrimés à son rythme. Il donne le tempo. Il mène le jeu. Il influence l’adversaire. In fine, on le suit partout et dans tous les sens.
Indéniablement, SONKO reste le dramaturge, le metteur en scène et le héros du film, qui, plus est, choisit le décor à planter et peut même donner son nom à la représentation. Dans la mythologie gréco-romaine, on l’aurait assimilé à un personnage surnaturel, tant son génie est capable de créer le sublime, de faire rêver ses compatriotes et de plonger le public dans le merveilleux. Pour preuve, c’est une marrée humaine qui s’agrippe à ses caravanes. Les populations, de tous âges et de toutes catégories sociales, ne se font pas prier pour déserter les maisons ou arrêter leurs activités afin de suivre le leader des patriotes sénégalais. Le summum fut atteint dans la région de Kaolack quand les militants et sympathisants de la Liste « PASTEF », bravant la faim et la soif sous une température immesurable, ont pris d’assaut les lieux du meeting, de 14 heures à 02 heures du matin, pour exprimer leur adhésion au Contrat de législature d’Ousmane SONKO. C’est inédit mais ça ne relève pas du hasard. En effet, le Chef de file des « pastéfiens » et de leurs alliés politiques passe pour un as de la communication interpersonnelle. En l’écoutant, nous avons toujours l’impression qu’il s’adresse directement à chacun de nous. De façon concrète, il sait viser, en même temps, aussi bien les coeurs que la raison, en alternant parfaitement la conviction et la persuasion. Qu’on soit pour ou contre, ce qui est du reste normal dans une démocratie, il faut reconnaître que jamais son discours ne laisse indifférent. Là où il passe, le doute se tasse. En un mot comme en mille, SONKO représente le moteur de cette campagne qui se poursuit jusqu’au 15 novembre 2024. Qu’ALLAH accompagne tous les candidats dans la sérénité et le dépassement.

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