TONG-TONG DES HYDROCARBURES BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL DÉNONCE LE PROCÉDÉ

22 - Décembre - 2021

Birahim Seck n’est pas d’accord sur la tenue du conseil présidentiel hier à Diamnadio sur les hydrocarbures. Parce que, selon le coordonnateur du Forum civil, « l’objectif de cette tribune du mardi n’était pas de discuter de ce qui appartient au peuple (les ressources naturelles) mais se résume en une messe de portage du discours de New York et du Sommet MSGBC Gas, Oil and Power 2021 au CICAD du Président de la République suppliant les pays occidentaux de préserver un financement des énergies fossiles alors que le citoyen sénégalais n’a aucune connaissance des bénéficiaires réels des dividendes qui seront récoltés sur la chaîne de valeur ». Il estime qu’une «une concertation réelle (Disso dëgg) sur les revenus des hydrocarbures devait être précédée par le partage du projet de texte pour recueillir les avis sur les sources de revenus (fiscaux : impôts et taxes et, non fiscaux : bonus, dividendes, redevances, primes etc.), sur la destination des fonds et sur la clé de répartition : caractéristiques d’une vraie démarche participative et inclusive. A l’instar de la rencontre de 2018, le Gouvernement a juste présenté sa vision des revenus dans un flou réel sur la chaîne de valeur des investissements ». Birahim Seck rappelle à ce propos que « déjà en 2019, l’Etat a consenti des dépenses fiscales de l’ordre de 38 milliards FCFA en admission temporaire, matériaux, fournitures, machines, équipements et véhicules destinés directement aux opérations, en suspension totale des droits et taxes à l’importation et à l’exportation, de la phase de recherche à 3 ans ou 7 ans ou jusqu’à 15 ans après le début de l’exploitation, sans compter les 19 milliards de perte de TVA sur les effets personnels importés pour le personnel expatrié employé durant les 6 mois suivant son établissement au Sénégal (pendant la phase de recherche). Un minimum de 57 milliards de FCFA de perte fiscale dans le secteur des hydrocarbures. Qu’en estil de 2020 et de 2021? ». « Nous espérons que des 700 milliards prévisionnels du Gouvernement sont déduites les pertes fiscales générées par les dépenses fiscales, les Conventions fiscales et les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI) sans compter aussi la non maîtrise des coûts pétroliers (CostOil) par ceux qui pensent connaitre le secteur des hydrocarbures. Alors on défend les intérêts du peuple ou ceux d’actionnaires inconnus ? » a demandé Birahim Seck en conclusion. Excellents questionnements en effet !

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

03 - Mai - 2023

Classement mondial de liberté de la presse : Le Sénégal dégringole en perdant 31 places

Comme chaque année, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai, l’ONG Reporters sans...

02 - Mai - 2023

Hommage posthume: Le Cesti va désormais porter le nom de Mame Less Camara

Le Centre d’étude des sciences et techniques de l’information (Cesti) va porter le nom de Mame Les Camara. L’annonce a été faite ce lundi par le...

02 - Mai - 2023

Ousmane Sonko révèle détenir des éléments sonores du policier Fréderic Napel qui affirme que l'ex-CEMGA préparait un coup d'Etat le 3 avril

Ousmane Sonko révèle détenir des éléments sonores de Frédéric Napel qui affirme que c’est le juge Maham Diallo, lui-même, qui l’a...

01 - Mai - 2023

LA FRANCE CRITIQUEE A L’ONU POUR LES DISCRIMINATIONS RACIALES ET LES VIOLENCES POLICIERES

C’est un passage obligé et tout le monde en prend pour son grade. Mais ce 1er mai, c’était au tour de la France de passer au tableau à l’ONU et les critiques...