​URGENT : Sonko révèle : "le préfet a reçu instruction pour que les gendarmes viennent me cueillir de force"

03 - Mars - 2021

Les avocats du leader de Pastef Les Patriotes ont surpris une discussion qui dit "le préfet a été surpris en train de dire qu'ils vont décerner un mandat d’amener pour me cueillir de force". Cette information a été recueillie de Ousmane Sonko et de ses avocats postée sur sa page Facebook.

Ces faits semblent se confirmer au vue du dispositif qui est en train de se mettre en place sur le lieu où le cortège du patron du parti Pastef est stationné. Un peloton de gendarmes a encerclé le véhicule avec des boucliers anti-émeutes. Juste après l’encerclement, des éléments GIGN ont commencé à neutraliser un à un les membres de la garde rapprochée d’Ousmane Sonko. Ils sont menottés et embarqués. Ceux qui ont tenté de résister ont été tout simplement terrassés et menottés.

Au bord de son véhicule 4X4, sur la route qui mène vers la corniche, Ousmane Sonko est actuellement à la merci des forces de Gendarmerie qui auraient reçu l’ordre de l’amener de force au Tribunal de Dakar.

Son avocat Me Khoureyssi Ba d’expliquer "le cortège est bloqué par les forces de l’ordre et une communion exceptionnelle avec les foules électrisées chantant et dansant". Le barrage des forces de sécurité est situé juste sous le pont de Cité Keur Gorgui.

Ce blocage est créé à la suite de la décision ferme du leader de Pastef d’aller répondre à la convocation du Juge par les voies, le chemin qu’il souhaite emprunter. Son souhait était de passer par l’Avenue Cheikh Anta Diop qui abrite l’Université de Dakar et qui est connue comme étant l’un des points les plus chauds et compliqués de la ville.

Ousmane Sonko est catégorique."Personne n'a le droit de me choisir un itinéraire", a t-il réfuté, avant de prendre en témoin " J'ai fait constater par huissier en conséquence. Je suis un citoyen libre de ses mouvements. Je prends à témoin l'opinion nationale et internationale sur ces graves violations de nos droits", avertit-il.

Face à cette situation qui se déroule sous ses yeux, Ousmane Sonko n'a pas manqué d'exprimer sa colère. Il déclare :" Ma voiture est bloquée depuis plus d'une heure par la gendarmerie commandée par le préfet de Dakar. Ce préfet a été surpris en train de dire qu'il vont décerner un mandat d'amener pour me cueillir de force."

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

26 - Septembre - 2022

CATASTROPHE DU JOOLA: VINGT ANS APRÈS LES DOULEURS SONT TOUJOURS VIVACES AU SEIN DES FAMILLES DES VICTIMES

En ce lundi 26 septembre 2022, cela vingt ans jour pour jour, depuis que s'est produite la catastrophe du bateau le Joola qui faisait la navette entre Dakar et Ziguinchor. Ce naufrage qui est la...

26 - Septembre - 2022

BOUBACAR BÂ PRÉSIDENT DE L'ASSOCIATION DES FAMILLES DES VICTIMES DU JOOLA: ''ABANDONNER NOS PAPAS ET MAMANS DANS L’EAU EST UNE SOLUTION INADAPTÉE AU PAYS DE LA DIPLOMATIE HUMAINE''

Comme d'habitude, depuis qu'est survenue la catastrophe, il y a vingt ans, le port de Ziguinchor a été le point de mirede la commémoration du vingtième anniversaire du...

23 - Septembre - 2022

Covid-19 en France : la reprise des contaminations s'accélère

Les contaminations au Covid-19 ont accéléré ces derniers jours en France après une reprise entamée début septembre, mais avec des conséquences...

23 - Septembre - 2022

SENEGAL : LE NAUFRAGE OUBLIE DU "JOOLA", UN DEUIL IMPOSSIBLE

Le bilan de ce naufrage terrible est bien plus lourd que celui du "Titanic". Le 26 septembre 2002, la catastrophe du "Joola" faisait au moins 1 800 morts. Le ferry assurait la liaison entre la...

22 - Septembre - 2022

CONDAMNATION DE BARTHELEMY DIAS : LA DOUBLE JURISPRUDENCE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL N° 2/E/2019 ET 3/E/2019 NEUTRALISE L’EXECUTION DE L’ARRET DE LA COUR D’APPEL JUSQU’A LA DECISION DE LA COUR SUPREME (PAR SEYBANI SOUGOU)

C’est un principe connu par les tous les juristes du monde : une condamnation est définitive lorsque toutes les voies de recours sont épuisées et qu’il...