France: Ce que l'on sait de l'attaque au couteau à la basilique Notre-Dame à Nice, qui a fait trois morts

29 - Octobre - 2020

Une attaque au couteau a eu lieu à la basilique Notre-Dame à Nice, jeudi 29 octobre, vers 9 heures du matin, a appris France Télévisions de source policière. Un périmètre de sécurité a été installé autour du lieu de culte catholique et un déminage est également en cours. Les forces de sécurité et de secours sont sur place et déconseillent d'emprunter le secteur.

Trois personnes sont mortes, deux femmes et un homme, et plusieurs autres blessées, selon les informations recueillies par franceinfo de source policière. Deux personnes sont mortes à l'intérieur de la Basilique de la façon la plus "horrible" qui soit, "comme le professeur" Samuel Paty, a expliqué le maire de Nice, Christian Estrosi, lors d'une conférence de presse improvisée. La troisième victime s'était réfugiée dans un bar a proximité, où elle a succombé à ses blessures.

Un correspondant de l'Agence France Presse a constaté que de nombreux policiers et pompiers étaient présents à quelques dizaines de mètres de la basilique. Il a pu voir les pompiers emporter une personne sur un brancard dans une ambulance. La circulation du tramway a été arrêtée dans cette zone très fréquentée.
L'auteur a été interpellé par la police municipale à 9h10. Grièvement blessé par les forces de l'ordre, il a été transporté à l'hôpital Pasteur de Nice, selon une source policière. Christian Estrosi, qui est sur place, a également réagi sur Twitter. "Je confirme que tout laisse supposer à un attentat terroriste au sein de la basilique Notre-Dame" de Nice, écrit-il. L'assaillant "n'a cessé de répéter devant nous 'Allah Akbar' alors qu'il était médicalisé sur place", a-t-il ajouté.

C'est notre pays entier qui est visé", a affirmé le porte-parole adjoint de la Conférence des évêques, "de la même manière qu'il avait été touché lors de celle à l'encontre de Samuel Paty", professeur assassiné par un terroriste islamiste à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) le 16 octobre. "Les chrétiens, pour les terroristes qui nous attaquent, sont une représentation de l'Occident. On ne tue pas au nom de Dieu, quelle que soit la foi que nous avons."

Selon Vincent Neymon, "il est absolument urgent d'activer le troisième terme de notre devise républicaine qui est la fraternité". Le porte-parole adjoint de la Conférence des évêques souhaite que les personnes qui vivent en France "se regardent les uns les autres avec fraternité pour que nous soyons dans une vraie solidarité nationale". "Face à ces horribles attentats, on ne peut être qu'inquiet", a-t-il conclu.

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