Abdou Ndéné Sall affirme que le Sénégal a exécuté 40% des travaux du TER.
« La partie sénégalaise a réalisé au moins 40% des travaux du Ter. Sans oublier que des matériaux locaux mis à part les rails ont été utilisés. On parle de beaucoup d’argent qui va dans les comptes des entreprises françaises en oubliant qu’il y a eu un appel d’offre local. Les gares ont été faites par des entreprises sénégalaises pour 30 milliards. Sur le projet de 272 milliards, les ponts, la voie, les rails jusqu’à au moins 33% ont été réalisés par des locaux », a informé le directeur général du Ter Abdou Ndéné Sall, invité du Grand Jury sur RFM.
« Il y a ce qu’on appelle les offres financières. Le Sénégal n’est pas assez particulier pour ne pas suivre les normes au niveau international. Dans le cadre de l’appel d’offre du Ter, La BID, la Bad et l’AFD étaient aussi là pour superviser le respect des normes en termes de passation de marchés », a-t-il expliqué.
Et d’indiquer que » La France ne peut pas faire de pression, elle n’est pas leader des financiers. C’est plutôt le Sénégal et la banque islamique. Le pays a financé à hauteur de 250 milliards et la BID à hauteur de 180 milliards et il faut noter que l’ensemble des bailleurs exigent la transparence. 66 entreprises ont répondu.à l’appel d’offres, parmi elles, certaines qui ont un budget supérieur à celui de notre pays. Au total des postulants, 11 nationalités différentes » a détaillé Abdou Ndéné Sall.
Il ajoute que parmi les projets qui ont été créés depuis l’indépendance, aucun n’a été financé avec un accord de financement extérieur avec un complément hors douane. « Les bailleurs de fonds ne te financent pas avec taxes pour que tu le réinjectes dans ton budget. Quand j’entends des personnes avec des financements extérieurs avec taxes, je comprends qu’ils ne comprennent pas la réglementation. L’opposition reste convaincue qu’il a coûté 1000 milliards; seulement, quand on fait un appel d’offre, on choisit des entreprises qui sont capables de travailler sur la base du chiffre. On ne peut donc pas parler d’un autre chiffre » mentionne-t-il.